C’est souvent ce qu’on appelle le grand écart c’est-à-dire essayer de trouver une médiane qui n’est pourtant pas la solution idéale !
Dans l’interminable guerre qui fait rage au Nord-Kivu, tout a été essayé : MONUSCO qui a plié bagages, réunions de la SADC, rencontre Tshisékédi-Kagamé, rien n’y fera, et le séjour du n°1 congolais à Paris ces 29 et 30 avril pour demander à Paris non seulement de peser à l’ONU, mais aussi sur le Rwanda pour que le M23 se retire de l’Est de la RDC.
D’accord semble avoir répondu le locataire de l’Elysée, mais il faudra que chacun joue sa partition. La France condamne les itératives incursions du M23 et prie cette rébellion de se retirer, en même temps, Emmanuel Macron somme aussi à la RDC, de désarmer les FDLR, considérées comme des supplétifs de l’armée congolaise dans cette partie du pays.
Pas de sanction contre le Rwanda comme l’aurait souhaité la RDC. Une France qui divise donc la poire en 2 : que chaque rébellion quitte le Nord-Kivu, et que le Désarmement-démobilisation et réinsertion (DDR) se fasse. Paris soutient la RDC, mais se refuse à se fâcher avec le Rwanda, avec lequel elle bataille dur pour rétablir des relations. Bon à prendre, parait dire Tshisékédi qui brandit pourtant une condition sine qua non : le départ du M23, comme tout préalable. Quid des autres rébellions qui écument cette zone, riche en pierres précieuses ?
La rédaction
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