Alger, Oran, et bien d’autres villes d’Algérie ont noirci les rues hier en Algérie pour dénoncer le bombardement d’Israël contre Gaza. Au 3e jour de cette guerre éternelle, les Algériens ont dénoncé ce qu’ils appellent «l’extermination à Gaza et le silence des dirigeants arabes».
Pour ces manifestants algériens, il faut que les responsables arabes agissent pour repousser les assauts israéliens. Appel à l’Iran pour s’impliquer dans cette guerre ? On le devine confusément. Pour les Algériens, l’occupation des territoires palestiniens par les Israéliens est inacceptable.
La guerre au Proche-Orient s’est «africanisée» et chacun y va selon ses relations avec l’un ou l’autre des belligérants. Mais, cette guerre déborde le continent ou plutôt, le dépasse, quand on voit Jo Biden, le président américain ou le locataire du Downing Street se rendre en Israël, on devine que la guerre est géopolitique et idéologique.
Dans le concert de Babel, la voix de l’Afrique comme cette bronca algérienne est-elle audible ? Oui, si l’on considère que la cause palestinienne a toujours été un sujet évoqué sur les grandes tribunes. Mais, cela changera-t-il quelque chose sur le terrain ? Peu probable, à moins de revenir à la solution de 2 Etats, un tabou pour Israël, et une cause non-négociable pour la Palestine. En outre, vu le nombre de factions guerrières dans la zone, on ne sait plus quoi faire pour désarmer et ramener la paix.
La REDACTION
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