«Grève générale, marche de protestation contre la hausse du prix des hydrocarbures, et contre le renchérissement de la vie au Burkina Faso», les qualificatifs ne manquent pas. Aujourd’hui, jeudi 29 novembre 2018, à l’appel de la Coalition nationale contre la vie chère (CCVC), les travailleurs du public comme ceux du privé, mais aussi les différentes couches de la société sont invités à battre le macadam, en signe de protestation contre la dernière mesure du gouvernement de passer à la hausse du prix des hydrocarbures.
Sauf tsunami, cet appel à la mobilisation voulue par plusieurs organisations fera certainement tache d’huile. A en croire les multiples appels à la mobilisation venant d’organisations syndicales et d’acteurs de la société civile, on peut dire, sans risque de se planter, que l’on s’achemine vers la déferlante. A l’image des organisations en lutte en France contre la même hausse, le Burkina Faso vibrera au rythme de l’ambiance des «gilets jaunes», qui paralysent depuis quelques jours, les principales avenues de l’hexagone mais surtout la mythique avenue des «champs Elysées».
En prévision à cette grande manifestation que les responsables ont qualifiée «d’avertissement», plusieurs actions ont été entreprises du côté du gouvernement. Au moment où ces lignes étaient tracées, un communiqué émanant du ministère de la Fonction publique et signé du secrétaire général, invitait les chefs de services à établir la liste des agents qui ne se rendraient pas au service ce jeudi 29 novembre. Comme pour dire que tout est mis en œuvre du côté du pouvoir pour faire barrage au succès de cette manifestation.
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