Haut conseil du dialogue social : Des organisations syndicales s’insurgent contre les détracteurs de l’organe

Haut conseil du dialogue social : Des organisations syndicales s’insurgent contre les détracteurs de l’organe

Au cours d’un point de presse animé le vendredi 12 janvier dernier, plusieurs organisations syndicales, membres de l’Unité d’action syndicale (UAS) (5 centrales et 10 syndicats autonomes) ont réagi aux accusations portées contre les représentants du monde syndical, membres du Haut conseil du dialogue social nommés il y a quelques jours en Conseil des ministres.

Ce sont entre autres, la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB), l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL), le SATEB et le SYNAPAGER, tous favorables à la mise en place de cet organe qui divise désormais, l’opinion et le monde syndical. A ce jeu de réponse du berger à la bergère, c’est Georges Yamba Kouanda, de l’UAS, qui a annoncé les couleurs. Au nom des organisations syndicales membres de l’UAS, il a justifié la création de cet organe, en affirmant qu’il s’agit d’une demande des partenaires sociaux pour prévenir les crises et y apporter des solutions rapides, si la situation l’exige. Pour lui, «le Haut conseil du dialogue social, c’est l’Unité d’action syndicale qui l’a demandé. Si vous regardez dans le cahier de doléances, vous allez effectivement trouver que ce point y figure. Nous ne pouvons pas comprendre que le gouvernement actuel ait une doléance et nous nous mettons à le décrier pour des raisons que je ne comprends pas». 

Saisissant l’occasion, il a apporté une réponse aux détracteurs du Haut conseil du dialogue social (HCDS) qui les accusent de mettre en avant leur soif d’avantages pécuniaires. «la question qui a été évoquée par certains détracteurs sur la base du populisme que nous connaissons, était de parler effectivement que ceux qui vont y aller devaient percevoir 10 500 000 F CFA par mois et que certains retraités allaient y aller pour se refaire une santé financière. Ce sont des injures que nous ne pouvons pas accepter», a lancé le secrétaire de la Confédération syndicale burkinabè, Guy Olivier Ouédraogo.

Selon le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément P. Sawadogo, le «Haut conseil du dialogue social, dans son fonctionnement, devra permettre d’aplanir les divergences entre le gouvernement et les partenaires sociaux (syndicats), à travers un dialogue permanent. Il devra en amont permettre de prévenir les crises et minimiser les risques de grèves et mouvements d’humeur, source de désagréments dans le fonctionnement de l’administration publique».

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