Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) a tenu sa première session de l’année, ce mardi 19 février 2019, à Ouagadougou. Des dires du président de l’institution, le Pr Domba Jean-Marc Palm cette session est consacrée à l’examen et à l’adoption d’un plan d’action du Haut conseil, plan d’action qui va servir de boussole pour le temps restant du mandat.
Après la formation sur le dialogue social et la résolution des crises, le Haut conseil du dialogue social (HCDS) est préparé et armé pour assumer sa mission. Mais pour se donner toutes les chances de réussite,dans un contexte de troubles sociaux et de crise sécuritaire, l’institution a organisé une session afin de se doter d’un plan d’action.
«La présente assemblée plénière, qui sera consacrée à l’adoption du plan d’action du Haut conseil du dialogue social, se veut un tournant décisif dans la vie de l’institution», a déclaré le président du HCDS, le Pr Domba Jean-Marc Palm. Dans ce contexte social et économique de plus en plus difficile pour notre pays, le Haut conseil entend jouer sa pleine partition dans l’avènement d’un climat de paix et de progrès social. Principal instrument de promotion du dialogue social, le HCDS va au cours de sa mission instaurer les conditions de développement de notre pays. «Cet objectif cher à notre institution ne saurait être une réalité sans une prise de mesures indispensables et nécessaire à sa bonne marche», foi du premier responsable du HCDS. C’est pourquoi le Haut conseil doit se doter d’instruments de pilotage au nombre desquels le plan d’action. Ainsi, après la mise en place des outils de gouvernance comme le règlement intérieur et l’organigramme, la présente session, première de l’année 2019 viendra parachever les instruments de pilotage et d’action du HCDS. Pour le Pr Palm, l’adoption du plan d’action est l’un des moments les plus importants dans la vie d’une nation car c’est par ce plan que le HCDS entend :
– déployer ses mécanismes d’intervention sur le terrain.
– contribuer à l’avènement d’un climat de paix durable et de quiétude que nous recherchons de tous nos vœux.
– s’implanter dans l’univers des institutions de notre pays.
Des dires du président du HCDS, d’ici la fin du mandat la structure doit avoir joué deux rôles : «celui de pompier et à cet effet nous avons demandé à rencontrer un certain nombre de ministères pour discuter de la situation. Notre second rôle sera d’établir la carte des risques, qui nous permettra de voir les domaines où les problèmes se profilent à l’horizon, et faire des propositions mais aussi la formation des agents, des patrons, des conseillers, etc.». Il a, à cet effet souligné que c’est grâce à l’action du Haut conseil que la crise des routiers qui a paralysé le pays, a été résolue.
Pour une bonne session, le président a invité les membres du conseil à faire preuve de sérénité dans les débats, sans subjectivisme, sans passion pour avoir un document solide et fiable. «Nous devons donc nous départir des positions partisanes, avoir pour seul objectif, les intérêts supérieurs de la nation», a conclu le Pr Domba Jean-Marc Palm.
Aline Ariane BAMOUNI
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