Idrissa Seck, Karim Wade, Khalifa Sall … l’opposition de plus en plus touchée par la grâce : Mais seuls Macky Sall et Ousmane Sonko peuvent dérider le Sénégal

Idrissa Seck, Karim Wade, Khalifa Sall … l’opposition de plus en plus touchée par la grâce : Mais seuls Macky Sall et Ousmane Sonko peuvent dérider le Sénégal

 Une situation de ni chair, ni poisson, un calme certes dont certains se plaisent à ânonner les aspects (reprise de la circulation, pas de marches, ni actes violents, appels au calme…) mais tous savent que si la tension est retombée depuis dimanche 3 juin dernier, le Sénégal reste en apnée, suspendu à plusieurs choses dont la moindre n’est pas que les 2 camps adverses se parlent, s’accordent pour maintenir le Sénégal dans son rang de phare démocratique !

Et quelques figures totémiques de l’opposition se sont risquées à apporter leur écot de propositions au gros problème que vit le pays. Et qui plus que Idrissa Seck, patron du Rewmi qui a quitté Benno Bokk Yakaar en avril dernier, qui d’autre que lui avec son itinéraire peut donner des conseils.

L’ex-maire de Thiès, Idrissa Seck qui fut un moment un probable dauphin d’Abdoulaye Wade, et son premier ministre, avant d’en devenir le souffre-douleur estime que les Sénégalais ont fait l’expérience de la mort ces dernières semaines, et «ce n’est pas bon pour la portée mondiale du Sénégal». Il est clair sur sa solution : le président Macky Sall ne doit pas être candidat à un 3e bail, cela accentuera l’escalade.

Quant à Karim Wade, depuis Doha, il règle un peu ses comptes et mécomptes avec Sall, en rappelant qu’il fut sujet à toutes les ratonnades politiques en 2012 par le régime actuel qui ne voulait pas d’opposant. Mais, le fils du «Gorgui» appelle au calme, car de son expérience, la violence et l’enjambement des cadavres ne se font pas pour accéder au pouvoir, et ce qu’il dit vaut bien pour Macky Sall que pour Ousmane Sonko.

Quant au maire déchu de Dakar, Khalifa Sall, inéligible pour 2024, il parle d’absence de confiance, et préconise des «élections libres, transparentes et inclusives».

Ce sont des opposants certes, mais il reste qu’ils n’ont pas les premiers rôles et l’enjeu même les dépasse stricto sensu. La balle est plutôt dans les camps de Macky Sall et d’Ousmane Sonko.

Il y a de l’inédit dans ce qui se passe au Sénégal : un président-sortant contre un opposant condamné par la justice à 2 ans de prison, qui mettent le pays depuis quelques jours sur quasi-répondeur. En l’espèce, il ne s’agit plus de dire qui a raison ou qui a tort, comme s’évertuent toujours certains analystes à flétrir Sonko, qui foule au pied la justice ou Macky Sall, qui veut un 3e mandat. Non !

L’équation à résoudre à présent, est comment sortir de cet imbroglio politique dangereux pour tout le pays ? C’est pourquoi, il s’agit de trouver la bonne formule pour amorcer avec sérénité les 8 mois qui séparent de la présidentielle. Et il n’y a pas 36 000 solutions, il faut que soit Macky Sall rompt le silence, en allant dans le sens de l’apaisement, et non dans le comminatoire, soit lui et Sonko se rencontrent. Oui, certains éructeront, et diront qu’il n’est pas question qu’un président en exercice prenne langue avec un opposant, dont la place à présent est à la prison de Rebeuss. C’est oublier que si Macky Sall est bien le président du Sénégal, son opposant n°1, Ousmane Sonko, a aussi du monde ou du moins, il a réussi à braquer une partie des Sénégalais, les jeunes surtout contre le pouvoir actuel. Ce n’est pas rien surtout vu la conjoncture et la géopolitique sous-régionale. Seuls Macky Sall et Ousmane Sonko peuvent concocter une paix des braves pour le bonheur du Sénégal.

La REDACTION

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR