«Illégalité» de la Transition en Guinée après le 31 décembre 2024 : Exigence principielle mais inopportune !

«Illégalité» de la Transition en Guinée après le 31 décembre 2024 : Exigence principielle mais inopportune !

 

 

«Illégale» et «non reconnaissance» face à la Transition dirigée par le général Mamadi Doumbouya. C’est le verdict de la plateforme des Forces vives de Guinée qui disent ne plus reconnaître la Transition guinéenne après le 31 décembre 2024, car à partir du 1er janvier 2025, elle devient «illégale».

 

 

Pour cause d’absence de vote, à tout le moins d’un timing de fin de vie de la Transition. Cette plateforme hétéroclite dit que le retour à l’ordre constitutionnel normal, tombe dans l’incertitude à partir de fin décembre, selon le timing arrêté par la CEDEAO. Passée la Sainte-Sylvestre donc, ces droits de l’hommiste ne considéreront plus le pouvoir du général Mamadi Doumbouya comme légal.

Sortie politique, mais inopportune de cette plateforme qui marque un coup plutôt que la recherche de l’avènement d’un pouvoir issu des urnes. En effet, que le porte-parole du pouvoir kaki à Conakry ait laissé entendre la semaine passée qu’il n’est pas possible de «légaliser» le régime en Guinée par le feu du suffrage universel, avant le 31 décembre, n’est pas nouveau, ni une surprise ! Peut-on tenir des élections sans électorat, urnes, bulletins et même un minimum de préparation avant ?

Or, si le tombeur du prof Alpha Condé, soutient que l’après 31 décembre 2024, sera consacré à la «refondation de l’Etat» qu’y a-t-il de mal, ni d’étonnant dans cette «deuxième phase de la Transition ?». Abdoulaye Sacko, le porte-voix de cette OSC est dans son rôle, mais c’est quasiment un combat mené comme un pensum, car inadéquat et inadapté.

Les élections sont précédées d’actes forts qui les rendent inéluctables ! Quid en Guinée de cette posture ? De nos jours, le général Mamadi Doumbouya est le maître des horloges et même à certains égards celui des circonstances en Guinée. Il en dispose à sa guise, et face à des partis politiques affaiblis dont les leaders sont en exil comme Cellou Dalein Diallo de l’UFDG ou Sidya Touré de l’UFR, rien ne s’oppose aux militaires qui ont eu le jarret ferme pour renverser Alpha Condé, élu pour un 3e mandat indu, mais élu tout de même !

Marquer l’étape, soit, mais la plateforme et tous ceux qui luttent pour des élections en Guinée doivent savoir saisir les opportunités, et poser certains actes, avant une telle exigence principielle et matricielle certes, mais inopportune !

La REDACTION

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