Image d’Ali Bongo Ondimba devisant avec M6 : Pas de vacance de poste au palais du Bord de mer !

Image d’Ali Bongo Ondimba devisant avec M6 : Pas de vacance de poste au palais du Bord de mer !

L’image vaut toujours les propos qui circulent sur la toile, devenue virale depuis l’hospitalisation d’ABO le 24 octobre dernier : un Ali Bongo dans le boubou, jaune-mauve, assis sur un fauteuil et devisant avec M6. ABO n’est pas mort, il est bien vivant.

«Mon époux quittera l’hôpital du Roi Fayçal de Ryad en Arabie Saoudite … pour poursuivre sa convalescence à Rabat», avait écrit le 27 novembre dernier, Sylvia Bongo Ondimba, l’épouse d’Ali, qui avait dû quitter dare-dare, les bords de la Tamise, où elle a habituellement ses quartiers, pour la capitale saoudienne, afin d’être aux côtés de son mari de président, victime «d’un simple malaise», selon le premier bulletin de santé, de la présidence gabonaise.

C’est ainsi que depuis le 28 novembre, ABO, acronyme du chef de l’Etat gabonais, est dans les murs de son ami de jeunesse, M6 le roi du Maroc, pour une convalescence. Convalescence ! Le vocable est lâché, et sans avoir fait le serment d’hypocrate, on sait qu’on n’effectue pas une convalescence, pour un simple malaise vagal ! C’est que la pathologie doit être plus sérieuse, plus pernicieuse, car cela fait tout de même plus d’un mois, que le n°1 gabonais est dans cet hôpital ultra-moderne du royaume des Saoud.

On ne sait pas si depuis son transfèrement pour convalescence à Rabat, Ali a pu effectivement «profiter de cette convalescence pour travailler sur des dossiers prioritaires avec ses plus proches collaborateurs…», Amotia mais, en tout cas, il est bien là en chair et en os, et cela coupe court aux supputations sinon aux affirmations erronées de Radio-trottoir. Et comme la Cour constitutionnelle, avec à sa tête, Marie-Madeleine Mborantsuo, a rapidement fait, il y a quelques semaines un ajout à l’article 13 pour mentionner, qu’il y a «absence temporaire», mais pas Vacance de poste, le Gabon continue de fonctionner, en attendant le retour d’ABO.

Chacun, à commencer par le Gabonais lambda est fixé sur la santé du président, du moins qu’il n’est passé de vie à trépas. Maintenant, une chose est d’être vivant, de se montrer en public avec le roi du Maroc, une autre est de posséder tous ces automatismes, toutes ces facultés, en un mot la question qui taraude les esprits est la suivante : ABO est bien vivant, mais est-il en mesure de tenir toujours le rafiot gabonais qui cingle depuis plusieurs mois sur les eaux d’une crise politique et sociale ?

Rien ne vaut d’autres images d’un Ali Bongo, à défaut d’être ingambe, esquissant plusieurs pas, se mouvant, parlant, et surtout, retournant au palais du Bord de mer pour reprendre le job. Ce sera d’autant d’actes, qui fermeront définitivement les bouches fendues au mauvais endroit, que le représentant de la fratrie Bongo, est toujours apte à gouverner le Gabon. Comme on le dit, on ne parie sur sa capacité à cultiver en temps d’hivernage : voilà la daba et le champ !

La Rédaction

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