Sauf donc report in extremis, le gouvernement de RD Congo devrait tomber incessamment, peut-être à l’heure où ces lignes sont lues. Pour la simple raison que le dernier tamis des «ministrables» a été opéré. Après confrontation des listes pro-Kabila et pro-Tshisekedi par le chef du gouvernement, Sylvestre Ilunga, la short-longue liste des admissibles a été remise au chef de l’Etat Tshisekedi, lequel, lié par l’Accord de fin juillet dernier avec le FCC devrait obtenir l’imprimatur de son devancier Joseph Kabila, pour la publication des 65 admis définitifs. Le seul petit caillou dans la chaussure de Tshisekedi, demeure le cas du frondeur Modeste Bahali : va-t-on classer son conglomérat AFDC et alliées comme membre du FCC, d’où il a été radié, ou d’un singleton parlementaire ?
En tous les cas, ce 14 août ou demain 15 août dans la matinée, les 23 postes pour le CACH et les 42 pour le FCC seront pourvus, car l’Assemblée nationale, ouvre demain une session extraordinaire, afin d’investir la nouvelle équipe gouvernementale.
Sous inventaire de faire de plus amples connaissances avec le Who’s who du nouveau gouvernement, ce sera à coup sûr un attelage qui nécessitera une capacité manœuvrière aguerrie, un sens de la responsabilité, une volonté commune d’avancer ensemble, bref Ernest Renan devra être présent en chacun de l’équipe : avoir fait des projets communs et vouloir en faire pour l’avenir. En somme, que la Nation congolaise soit la tasse de thé de chacun.
Le président Félix Tshisekedi devra aussi malgré cette marge de manœuvre étriquée au parlement et à l’exécutif faire bouger les lignes. Ce sera la mer à boire, car c’est une cohabitation qui ne dit pas son nom, avec surtout la balance qui penche du côté de l’opposition actuelle : le FCC. Ce sera corsé d’ici 2024.
La REDACTION
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