Incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris : L’Afrique compatissante

Incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris : L’Afrique compatissante

« Nous rebâtirons la cathédrale de Notre-Dame plus belle encore et je veux que cela soit achevé d’ici cinq années, nous le pouvons ». Ce sont en substance, les mots du président français Emmanuel Macron face au désastre causé par les flammes sur cette bâtisse symbole de la foi chrétienne et objet de curiosité pour des millions de touristes. Vingt-quatre heures après l’incendie dévastateur qui a englouti une partie de la cathédrale Notre Dame de Paris, l’heure est à l’évaluation des pertes, à l’enquête pour déterminer les causes réelles de ce drame. Comme l’a si bien signifié le président Macron, c’est donc une France très touchée  par les pertes subies qui tente de se relever à travers une volonté manifeste de procéder au plus vite à la reconstruction de cet édifice vieux de plusieurs siècles (855 ans). 

Dans ces circonstances malheureuses, la France, n’est pas seule. Elle a au cours de cette journée du mardi 16 avril 2019, reçu un nombre important de messages de soutiens venus du monde. Du Caire à Johannesburg en passant par Conakry et Kinsasha, l’Afrique a fait part de sa solidarité à Paris. Pour marquer le coup, une chaine de solidarité s’est mise en branle. Et on enregistre déjà plusieurs millions d’Euros de promesses pour les travaux de reconstruction. Au moment où ces lignes étaient tracées c’est environ 750 millions d’Euros de dons qui ont été annoncés. A la pointe de cette chaine de solidarité les premières fortunes de la France que sont les Familles Bettencourt-Meyers, le géant de la beauté L’Oréal… Un chef coutumier ivoirien est aussi un contributeur parce que son grand-père y fut baptisé.

La promptitude des autorités françaises et la solidarité dont fait preuve le peuple français face à ce drame sonnent comme une leçon pour les pays du continent noir. Il n’est pas rare de voir les leaders africains restés de marbre face aux calamités qui touchent leurs populations abandonnées en général à leur triste sort. L’exemple venu de l’hexagone souligne une fois de plus l’importance pour les Africains de se serrer les coudes en toutes circonstances pour mieux faire face à tous les drames qui pourraient survenir sur leur terre. La politique de la main-tendue ou la dépendance vis-à-vis de l’Occident et des organisations humanitaires ne saurait prospérer dans un monde où les sources de financement tarissent au quotidien et où les ressources naturelles se raréfient. Il revient donc à nos dirigeants de se doter d’une capacité d’anticipation et d’alerte pour assurer le bien-être aux populations très éprouvées par les difficiles conditions de vie.

Davy Richard SEKONE

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