Incendie du marché de Bouaké en Côte d’Ivoire : Sonnez le tocsin, l’Afrique aussi est en flammes, quoique…

Incendie du marché de Bouaké en Côte d’Ivoire : Sonnez le tocsin, l’Afrique aussi est en flammes, quoique…

Les arbres qui se consument en Amazonie au Brésil a…embrasé l’imagination du monde entier.  Le poumon de la planète est en feu. La planète est en danger. Et Les grands du monde lors du raout de Biarritz la semaine passée  ont sonné  le tocsin pour venir en aide au Brésil à coups de millions de dollars. Des millions que le président brésilien a refusé… enfin ! a boudé d’abord avant ensuite de soumettre son acceptation à la présentation d’excuses de la France au Chef de l’Etat brésilien.

Mais ce sont des considérations qui sont mille années-lumière des flammes qui consument aussi l’Afrique. Par exemple, le grand marché d’oignon de Bouaké est parti en flammes ce 27 août 2019. Cela n’a certes rien à voir avec les flammes qui lèchent les arbres amazoniens, mais ce sera tout de même la deuxième fois que cet endroit part en fumée. Sans compter que cette fumée ne va nulle part ailleurs que dans la malheureuse couche d’ozone à laquelle elle donnera encore des coups de canif perforants au grand dam de la bonne santé de la planète terre.

Et ce n’est pas tout. A quelques kilomètres de la Côte d’Ivoire, le feu règne aussi en Angola et en République démocratique du Congo où des milliers de foyers d’incendie consument des superficies considérables d’arbres. Les projecteurs sont moins tournés vers ces incandescences. Peut-être parce que politiquement moins bouillantes ou alors, peut-être parce que le statut du « poumon de la planète » n’a pas atteint le même niveau.

Quoi qu’il en soit, le président Emmanuel Macron a fait cas de la largesse des pays du G7, qui ont promis aussi 20 millions de dollars pour faire face aux effets des flammes.

Mais au stade où la boule bleue se trouve, l’argent nous sauvera-t-il vraiment ? Pas certain. Toutes les liasses de billets de banque de toutes les banques du globe ne seraient pas suffisants ni assez étanches pour empêcher les rayons empoisonnés du soleil de faire du mal à la pauvre planète. Il faudra un peu plus. Et peut-être aussi moins cher que cela. Un changement de comportement. Avec moins de climosceptiques. Accepter renoncer à certains conforts. Réduire les appétits cupides et voraces. Et surtout, cesser de moins penser à l’homme et réfléchir à l’univers, à la nature si harmonieuse sans les méfaits de l’homme.

Ahmed BAMBARA

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