Décédé le 6 avril dernier à la clinique du Bois, le président-directeur général du Groupe Horizon, Moustapha Laabli Thiombiano a été inhumé à son domicile sis au quartier Kossodo dans l’intimité familiale, le jeudi 16 avril 2020. Parti à l’âge de 71 ans, ses proches, ses collaborateurs, gardent de lui un homme qui a su marquer son époque sur le plan professionnel. Ils estiment qu’il n’est pas de ceux qu’on pleure, mais fait partie des rares hommes que l’on célèbre au-delà de leur existence.
«Le Boss» s’en est allé, mais son souvenir reste vif dans les cœurs. Moustapha Laabli Thiombiano, président directeur général du Groupe Horizon a été conduit à son dernier demeure le jeudi 16 avril 2020. Dans une ambiance triste, une ambiance de douleur, sa famille, ses amis, ses collaborateurs, etc., lui ont rendu un dernier hommage. Ils étaient nombreux à s’être déplacés au domicile mortuaire pour lui souhaiter un bon voyage vers le Père. Cependant, compte tenu de la situation sanitaire que traverse le pays, tous n’ont pas pu assister à la cérémonie proprement dite. On pouvait lire sur les visages des uns et des autres la tristesse.
C’est un monde dévasté que «Le Boss» comme il est chaleureusement appelé par ses proches et ses collaborateurs a laissé derrière lui, comme le confirme les propos : «PDG, nous voulons te rendre hommage aujourd’hui pour la personne que tu fus et qui a, à jamais marqué la vie de tes employés», du directeur général de la radio Horizon FM, Salif Guigma. Pour ses collaborateurs, Moustapha Laabli Thiombiano est un homme qui aura vécu utilement. Le directeur général de la radio Horizon FM le confirme par cette déclaration : «désormais, tu fais partie de nous, et ton souvenir ne pourra jamais nous quitter».
Sur le plan professionnel, le Laabli national aura marqué le monde des médias. Les propos : «La mort a tenté d’obscurcir le soleil de la galaxie médiatique d’Afrique francophone, mais en oubliant que les nombreuses étoiles qui brillent au firmament du paysage audiovisuel voire médiatique sont nées de cet astre dont nous salons aujourd’hui la mémoire» du représentant des promoteurs des médias, Charlemagne Abissi sont une preuve.
Il estime d’ailleurs qu’il n’est pas de ceux qu’on pleure, mais qu’il fait partie des rares hommes que l’on célèbre au-delà de leur existence. «Tu fais partie de ceux qui sont et demeurent une source éternelle d’inspiration», a-t-il indiqué. Faisant les éloges de l’illustre disparu, Charlemagne Abissi, estime qu’il est un génie incompris, un précurseur dont le cerveau en constance ébullition a promu ou suscité de fantastiques idées dans le monde culturel et artistique.
Avec certitude, il affirme que ses œuvres demeureront à jamais gravées dans l’esprit de millions de jeunes africains qu’il a impactés aussi bien en Afrique francophone qu’anglophone. Partageant les propos du représentant des médias, celui des collaborateurs du défunt, Salif Guigma soutient qu’il a apporté à ses collaborateurs, l’amour du travail bien fait, le professionnalise et le goût du gain sur l’axe du travail.
Après donc une vie pleinement vécue durant 71 années, Moustapha Laabli Thiombiano repose désormais en paix auprès de Dieu comme le croit fermement sa fille Isis Thiombiano qui a préféré lui dire un au revoir, le temps qu’ils se retrouvent tous un jour auprès du créateur. Elle lui a rendu hommage au nom de la famille en lui promettant que ses frères et elle, ne cesseront de mettre en pratique les conseils qu’il leur a prodigués de son vivant.
C’est donc dans cette ambiance pleine d’émotion, que la dépouille du «Boss» a été mise en terre dans l’intimité familiale, loin des caméras et des appareils photos. Mais avant, Moustapha Laabli Thiombiano dont le mérite sur le plan professionnel, ne souffre d’aucun débat, a été élevé au rang d’officier de l’Ordre du mérite par les plus hautes autorités, à titre posthume. Paix à son âme et que la terre du Burkina lui soit légère.
Edoé MENSAH-DOMKPIN
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