Insertion socioprofessionnelle des acteurs de l’agroalimentaire :  La CSB met le syndicalisme au service du secteur informel

Insertion socioprofessionnelle des acteurs de l’agroalimentaire : La CSB met le syndicalisme au service du secteur informel

Encadrement syndical et insertion socioprofessionnelle des travailleurs et travailleuses agroalimentaires de l’informel à Ouagadougou, est l’intitulé du projet initié par la Confédération syndicale burkinabè (CSB). Initiative réalisée en partenariat avec la Wallonie Bruxelles internationale (WBI) et la Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (CGSLB), la CSB a tenu un séminaire national stratégique sur les acquis du projet et les leçons à en tirer, le mardi 10 avril 2018, à Ouagadougou.

«Projet d’encadrement syndical et d’insertion socioprofessionnelle des travailleurs et travailleuses agroalimentaires de l’informel à Ouagadougou» est une initiative qui a été conduite de février 2017 à mars 2018, par la Confédération syndicale burkinabè, en collaboration avec ses partenaires belges de la Wallonie Bruxelles internationale (WBI) et la Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique. Etant au terme de l’exécution de ce projet, un séminaire national stratégique sur les acquis a été tenu, en présence des hommes des médias. S’inscrivant dans le cadre de ses activités de promotion d’un travail décent des travailleurs et travailleuses de l’économie informelle, ce projet, selon les promoteurs, consiste en l’insertion socioprofessionnelle des acteurs concernés de l’agroalimentaire qui sont issus de l’informel dans la ville de Ouagadougou. «Ce séminaire devra permettre de partager nos connaissances avec d’autres acteurs, avoir leur contribution pour améliorer nos prestations, en offrant un service à ces travailleurs, au nom de la solidarité syndicale. Dans le domaine de la transformation agroalimentaire, nous avons procédé d’abord, à l’information, nous avons utilisés une technique appelée ATA (Apprendre, transférer et appliquer), ils ont été formés au marketing, au syndicalisme, à la comptabilité, tout cela dans le but d’accroître leurs compétences professionnelles. Ces femmes formées qui sont au nombre de 45 ont par la suite, sensibilisé, 675 autres femmes aux mêmes modules», a laissé entendre Olivier Guy Ouédraogo, SG du CSB. Par ailleurs, une coopérative de transformation syndicale, mise en place par le biais de ce projet, sera visitée ce jour. Et d’espérer que d’autres partenaires suivront les mêmes pas, pour que la pauvreté qui est endémique dans le pays, au point de menacer la paix sociale, soit circonscrite. D’après M. Ouédraogo, le syndicalisme tel qu’il l’a connu, n’est pas uniquement axé sur les revendications. «Nous avons d’abord, lutté pour les indépendances, l’africanisation des cadres, pour le panafricanisme. Et aujourd’hui, dans nos pays, le plus grand défi reste le développement, et nous nous sentons concernées par les questions de développement économique et social de nos nations, car nous jouons ici, notre survie», explique-t-il. Selon Dominik Roland, responsable sectoriel national, représentant le Syndical libéral de Belgique dans les organes de concertation en ce qui concerne l’industrie alimentaire, il est présent en accompagnement du département des affaires internationales de la CGSLB, qui est le département responsable de l’encadrement de la mise en œuvre, de la conception de l’évaluation du projet. «Je viens juste apporter un éclairage, essayer de faire un parallèle entre les réalités belges de la concertation sociale et celles burkinabè. La Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique a une philosophie qui consiste à écouter ses partenaires, ses affiliés, ses représentants pour essayer de répondre à leurs besoins», souligne-t-il.

Larissa KABORE

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