Interpellation d’un soldat et d’un VDP burkinabè en Côte d’Ivoire : le gouvernement ivoirien confirme

Interpellation d’un soldat et d’un VDP burkinabè en Côte d’Ivoire : le gouvernement ivoirien confirme

Ce qui était resté dans l’univers de la rumeur et des supputations vient d’être confirmé. Hier mercredi 17 avril 2024 au sortir du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement ivoirien a brisé le silence sur l’interpellation d’un soldat burkinabè et d’un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) en terre ivoirienne. «Oui, nous confirmons qu’un militaire et un VDP ont été interpellés sur le territoire ivoirien», a déclaré Amadou Coulibaly, assurant que «le contact n’est pas rompu avec nos frères du Burkina, (car) les États-majors se parlent», à l’issue de ce rendez-vous hebdomadaire de l’exécutif.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, annonce une rencontre des Etats-majors des armées des deux pays pour trouver une issue à la question de franchissement des frontières. «Je pense que très bientôt, il y aura une rencontre qui va permettre de régler toutes les questions et permettre à nos pays de retrouver leur fraternité d’antan. Et je tiens à préciser qu’il n’y a pas de problème particulier, (parce que) les contacts ne sont pas rompus», a-t-il insisté.

Dans ce sens, Amadou Coulibaly a assuré que des échanges ont lieu et il est prévu que les États-majors (des deux armées) se parlent pour pouvoir régler les petites questions de franchissement de frontière qui existent entre les deux pays. Il a rappelé que ce n’est pas la première fois que cela arrive. «A la frontière ivoiro-guinéenne, il y a déjà eu pareil incident, où ce sont les militaires Guinéens qui ont franchi la frontière de la Côte d’Ivoire, ou alors ce sont les soldats ivoiriens qui franchissent la frontière de la Guinée», a expliqué le ministre Coulibaly.

Aussi, il a exprimé le vœu de voir les choses rentrer très vite dans l’ordre et souligne que  les frontières ne sont pas suffisamment tracées.

Selon plusieurs sources, les deux hommes ont été arrêtés par l’armée ivoirienne le 27 mars 2024 alors qu’ils se trouvaient à Dantou, du côté ivoirien de la frontière sur le sol ivoirien. Mais quelques mois plus tôt, (septembre 2023) deux gendarmes ivoiriens qui avaient eux aussi traversé la frontière avaient été arrêtés et conduits à Ouagadougou où ils sont gardés depuis lors. Selon les autorités ivoiriennes, les deux pandores ont traversé la frontière par mégarde en pourchassant des orpailleurs.

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