Dans quelques jours, sera célébrée la Journée internationale de la femme (JIF). Pour donner plus de détails sur les préparatifs de cette journée, le comité national d’organisation de la JIF, a organisé une conférence de presse, le lundi 26 février 2018, à l’immeuble Baonghin.
Animée par la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal, elle a fait savoir que cette année, la JIF sera organisée conjointement avec le 5e Forum national des femmes. Elle a aussi informé que la traditionnelle parade organisée lors de la JIF a été supprimée, cette année.
Le top de départ des activités entrant dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF) qui se tiendra le 8 mars prochain, a été donné par la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal. C’était au cours d’une conférence de presse animée par le comité national d’organisation de la JIF, le lundi 26 février 2018, à Ouagadougou. La ministre a, au cours de cette rencontre avec les hommes des médias, laissé entendre que cette année sera célébrée conjointement, la Journée internationale de la femme avec le 5e Forum national des femmes, sur le thème : «La participation de la femme à la gouvernance : état des lieux, défis et perspectives» .Elle a fait remarquer que l’objectif poursuivi, à travers cette organisation conjointe, est d’accroître la participation des femmes à la gouvernance politique, administrative et économique au Burkina Faso. A en croire la ministre, cette commémoration permettra à son département, ainsi qu’à tous ses partenaires publics et privés, de faire l’état des lieux de la participation des femmes à la gouvernance politique, administrative et économique, d’identifier les préoccupations majeures des femmes et de formuler des recommandations pour une meilleure représentations des femmes dans la gouvernance politique, administrative et économique, de sensibiliser la communauté à l’importance de la prise en compte des femmes dans tous les domaines de la gouvernance. Conformément au thème retenu, la ministre en charge de la femme a informé que plusieurs activités seront menées dans les communes, les provinces et les régions. Il s’agit entre autres, de la tenue d’une conférence publique sur la problématique de la participation de la femme à la gouvernance politique, administrative et économique dans les 12 régions, l’organisation de la nuit des pionnières en politique et en entreprenariat féminin, le 5 mars, sous le patronage de l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré, l’organisation d’un panel le 7 mars 2018, sous la présidence du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba et l’organisation d’un dialogue direct des femmes du Burkina Faso avec le Président, Roch Kaboré, le 8 mars 2018.
Suppression de la parade du 8-Mars
Ayant pris en compte les critiques exprimées par les différents acteurs, Laurence Ilboudo/Marchal a laissé entendre que des réformes ont été introduites dans l’organisation de la Journée internationale de la femme. On peut retenir comme réformes : la suppression de la parade, l’organisation d’un panel avec les organisations de femmes sur le thème, sous la présidence du Premier ministre, l’organisation d’un dialogue direct entre les femmes et le chef de l’Etat, en présence des membres du gouvernement. Au cours de ce dialogue direct, une déléguée de chaque région présentera les trois priorités de sa région. Il est prévu l’identification d’un parrain par région pour toute l’année 2018. Et aux dires de Marie Laurence Ilboudo/Marchal, il est envisagé que les présidents des délégations consulaires régionales de la Chambre de commerce soient retenus à cet effet. Ils auront pour rôle d’accompagner les femmes de leurs régions respectives dans la réalisation des actions prioritaires identifiées. Par ailleurs, la ministre en charge de la femme a rassuré que cette année encore, le gouvernement burkinabè ne ménagera aucun effort pour que le 8-Mars et le forum des femmes soient une véritable réussite. Avant de terminer, elle a profité pour lancer un appel à la mobilisation des fils et filles de toutes les régions, ainsi que des responsables des partis politiques et les privés afin que tous puissent réfléchir aux stratégies concrètes à développer pour une participation des femmes à la gouvernance politique, administrative et économique du Burkina Faso.
Pélagie OUEDRAOGO
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