Ce 3 mai 2025, a été donc célébrée la Journée mondiale de la liberté de la presse. Reporters sans frontières (RSF) comme à l’accoutumée, a publié le tableau de bord de cette liberté dans le monde. Si certains pays sont toujours en tête de gondole à l’image de la Norvège, du Danemark et de la Suède, d’autres font du surplace comme les éternels prédateurs de la liberté de la presse.
En Afrique, certains connaissent aussi ce classement, tel le Burkina Faso, qui a baissé passant de la 86e à la 105e place. C’est ce jour 3 mai 2025, que le Conseil supérieur de la Communication CSC) a convié les médias écrits, audios et en ligne, notamment les patrons de presse pour cogiter sur un pacte patriotique censé régenter les rapports entre la presse et l’Etat ou plutôt le pouvoir. Directeurs de publication, responsables de faîtières, ont eu droit à des panels dont un portait sur l’émergence d’un pacte patriotique pour les médias.
Le pacte patriotique sera une sorte de modus vivendi qui incitera les médias à mieux accompagner (par des articles et émissions) les FDS et VDP, car selon le président du CSC, cette dynamique des médias pour soutenir la lutte contre le terrorisme est timorée. En retour, la presse sera également accompagnée. Comment ? Quand ? En tout cas, il s’agit d’un Accord pour «briser la glace» entre presse et pouvoir.
La profession au Burkina Faso est invitée à mieux faire dans la lutte contre le terrorisme, car il s’agit plus d’une simple guerre contre des terroristes, mais celle de la vraie souveraineté, de la vraie indépendance.
Un petit comité ad hoc est chargé d’amender le draft déjà ébauché par le CSC et rendez-vous mi-mai pour l’accouchement de texte fondateur qui régira les rapports médias-pouvoir, disons pour dissiper une méfiance qu’on espère pas rédhibitoire dans ce couple qui comme on le sait, connaît de tous les temps des frictions même en temps de paix, a fortiori en temps de guerre l
La REDACTION
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