Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a commémoré en différé, hier jeudi 2 mai 2019 avec les travailleurs de l’usine Cimburkina, la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail sur le thème : «sécurité, santé et avenir du travail». Un exposé global de la politique de l’usine, suivi d’une visite guidée a ponctué cette célébration.
Hier jeudi 2 mai 2019, le ministre de la Fonction publique du travail et de la protection sociale était dans les sentiers de l’usine Cimburkina à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Avant de faire le constat sur le terrain, Séni Ouédraogo a d’abord bénéficié d’un exposé global de la politique de l’usine. En effet, l’exposant du jour a d’abord énuméré quelques responsabilités de la direction telles que : la protection la vie et la promotion de la santé et la sécurité des employés, des sous-traitants des clients et des visiteurs, travailler à protéger tout le monde contre les blessures et les maladies professionnelles. Avant de laisser entendre que les responsabilités primordiales de la direction générale est de travailler afin de protéger tout le monde sans exception. «Le groupe met l’accent sur tout ce qui est règle anti-corruption. On est beaucoup plus sévère au sein du groupe par rapport à la santé et sécurité que les lois nationales», affirme Mitoubkiéta Tapsoba, directeur d’exploitation. A l’entendre, l’usine Cimburkina est en conformité avec les lois nationales et les tâches essentielles menées au sein de cette usine sont la maintenance et la production. A l’en croire, pour exécuter ces tâches, il y a d’abord une évaluation des risques qui est faite par un superviseur et avec l’ensemble des intervenants. «Tous les intervenants sont au courant des risques qu’ils encourent en faisant ce travail», a-t-il précisé. Chose qui rassure le ministre Séni Ouédraogo à l’issue de la visite : «Pour ce qu’on a pu voir, nous avons des motifs de satisfactions dus au fait que nos entreprises nationales ont commencé à se pénétrer des règles nationales et internationales en matière de santé et sécurité des travailleurs. Nous avons vu des choses qui montrent qu’il y a un travail qui a été fait et nous encourageons l’entreprise pour ce qui a été déjà fait». Pour ce dernier, il était de bon ton d’encourager cette entreprise et d’inviter toutes les entreprises nationales qui emploient des travailleurs à prendre des dispositions pour mieux les protéger des risques d’accidents et des maladies professionnelles. «Dans l’ensemble à Cimburkina, les choses sont plus ou moins satisfaisantes en termes d’organisation du travail et nous voulons continuer à demander aux responsables de l’entreprise la nécessité de continuer à avoir un dialogue constructif avec les travailleurs», a-t-il fait savoir. Dans la même veine, la directrice de la protection sociale, Flore Barro a souligné que dans le cadre de la promotion de la sécurité et santé au travail, il y a plusieurs structures qui y participent à savoir : la direction régionale du travail et de la protection sociale et la direction générale de la protection sociale qui, à travers des séances de sensibilisations œuvrent à la sécurité et à la santé des travailleurs. «Nous sommes satisfaits des mesures de sécurité et santé au travail qui sont mises en œuvre par l’entreprise», foi de Flore Barro.
Omar SALIA
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