Au Burkina comme partout dans le monde, est célébrée ce mardi 13 février 2018, la Journée mondiale de la radio. Le thème choisi pour cette année par l’UNESCO est «Radio et sport». Certes, certaines radios ne se sont pas intéressées à la commémoration, mais d’autres comme Oméga et Ouaga-FM ont marqué le coup.
L’UNESCO invite toutes les stations de radio et organisations connexes à célébrer la Journée mondiale de la radio. Cette année, le thème choisi est «Radio et sport». C’est donc une occasion de célébrer et de souligner le pouvoir qu’a la radio à connecter, autonomiser et informer les communautés, à travers la couverture sportive. Selon l’institution, l’alliance du sport et de la radio est une force pour la participation civique et le développement, ainsi que pour la célébration de l’humanité et du pluralisme : les sports traditionnels qui nous relient à notre héritage culturel, les sports populaires qui nous unissent à notre communauté, et les histoires inspirantes du sport qui défient les stéréotypes. A en croire donc l’UNESCO, il est primordial d’identifier et de mettre en évidence l’impact que peut avoir la radio sur la formation de cette alliance, mais aussi, les plus larges répercussions quant à la célébration et la promotion de la liberté d’expression «La radio et les sports ont le pouvoir de rassembler et d’unir les communautés, d’encourager le respect et l’inclusion, et de promouvoir les valeurs universelles de non-violence, de solidarité et de tolérance».
Les radios de chez nous ne sont pas restées indifférentes face à cet évènement.
Le directeur des rédactions de radio Oméga, Hyacinthe Sanou, a expliqué que son organe l’a commémorée, à travers des activités. «Nous avons animé une émission spéciale interactive avec des anciens de la radio, tels que Alain Alain, Michael Semdé, Yaro, des personnes qui ont au minimum 20 ans de radio, afin de permettre aux auditeurs de dire ce qu’ils pensent de la radio, d’une manière générale», a confié Hyacinthe Sanou. Il a ajouté que la radio Oméga a aussi invité Roger Nikièma, de radio Salankoloto, un des doyens du métier pour évoquer les défis de la radio aujourd’hui.
A la radio Ouaga FM, la célébration a connu deux volets. Dune part, une édition spéciale du journal consacré à la Journée mondiale de la radio ( dans l’historique de la radio, un ancien du métier, Bernard Kaboré a fait le récit de la radio, de l’analogique au numérique, un reportage avec l’UNALFA, dans le quel Charlemagne Abissi a défini la place de la radio dans le paysage médiatique burkinabè, l’invité du journal était Moustapha Labli Thiombiano, un pionnier, fondateur de la première radio libre d’Afrique, etc.).
D’autre part, un instant festif (un pot a été offert), en présence du ministre de la communication (venu pour une émission), des responsables de la radio, ainsi que du personnel.
Le thème de cette 7e édition est «Radio et sport». Selon le rédacteur en chef de la radio Ouaga FM, Paul Miki Roamba, le sport est bel et bien présent dans la programmation. «Nous diffusons beaucoup de contenus sportifs», a soutenu Paul-Miki Roamba. Il s’agit d’une page sport à l’intérieur du journal, d’un journal sport, les lundis et les vendredis, des émissions sport et une émission qui s’appelle le grand match, les dimanches soir.
En rappel, la Journée mondiale de la radio, en anglais world radio day est célébrée le 13 février. Cette date a été entérinée par l’UNESCO, le 3 novembre 2011, lors de la 36e conférence.
Aline Ariane BAMOUNI
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