Journée Nationale de jeûne et prière au Burkina Faso : Allah n’est pas obligé, mais est miséricordieux

 Journée Nationale de jeûne et prière au Burkina Faso : Allah n’est pas obligé, mais est miséricordieux

 En Conseil des ministres, la Journée du 20 mai a été dédiée à celle du jeûne et de la prière pour implorer Dieu de conjurer l’interminable pathos c’est-à-dire le terrorisme qui frappe le Burkina Faso depuis 8 années.

Protestants, catholiques, musulmans, religions ancestrales, chaque communauté a consacré la journée de ce samedi pour jeûner et supplier le Seigneur-Dieu de daigner prendre le fardeau sous lequel ploient les Burkinabè, et d’apaiser leur cœur meurtri par les deuils et les violences diverses causés par le terrorisme. Sur toute l’étendue du territoire, religieux et coutumiers sont rentrés donc en introspection divine, via des séances de prières, d’adorations pour la paix, afin que les filles et fils du Burkina Faso, puissent enfin conjuguer le verbe apaiser au présent.

Dans chaque coterie confessionnelle, des délégations gouvernementales se sont rendues pour remercier ces dernières et se joindre à eux pour cette sollicitude à Allah.

Ainsi, c’est les mains chargées de gallinacées (poulets) que le ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié, s’est rendu au palais du Mogho Naaba, pour qu’on sacrifie ces derniers afin de demander aux ancêtres de donner la paix et la cohésion aux Burkinabè.

Réligions révélées et

cosmogonies coutumières

Religions révélées et cosmogonies coutumières ont donc été sollicitées pour la problématique de la paix. Les FDS n’ont pas été en reste, puisqu’elles étaient à ces prières. Ce n’est pas la première fois que des autorités burkinabè invitent les confessions religieuses toutes tendances confondues à jeûner et à prier pour la paix au Burkina, mais, c’est une première d’avoir dédiée une journée spéciale (20 mai) au jeûne et à la prière pour le retour du vivre-ensemble.

Initiative louable qui tranche avec certaines récupérations qui sèment souvent le trouble dans l’esprit de bien de Burkinabè.

Athé ou agnostique, la

finitude de l’homme est là

Car qu’on soit athée, agnostique ou qu’on croit à l’UN, à la Nature, au Temps, ou communément ce qu’on nomme Dieu, l’homme se rend souvent compte de sa vulnérabilité, de sa finitude, même s’il faut «croire parce que c’est absurde» comme le dit Blaise Pascal, il se tourne donc souvent vers cet être omnipotent et omniscient, celui qui est au début et n’a pas de fin… En clair, le scientisme et l’esprit cartésien se retournent souvent vers les bondieuseries.

Envoyez des suppliques qui montent vers le ciel éthéré afin de demander la clémence de Dieu, de nombreuses religions révélées le recommandent car lorsque plusieurs personnes invoquent Dieu, rien qu’à cause d’une seule personne de cette foule ointe par Dieu au préalable ou pour ses bonnes actions, les prières peuvent être exhaussées. Allah n’est pas obligé d’être bon avec les hommes, mais est miséricordieux ! 

La REDACTION

 

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