Les partisans de l’homme d’affaires et président du Front africain pour le changement (FAC) devront encore patienter quelques jours pour voir leur leader bénéficier pleinement de la liberté. Selon une source judiciaire, au lendemain de la décision du Tribunal de grande instance de Ouagadougou d’accorder la liberté provisoire à Ousseïni Nacanabo et à ses collaborateurs, le procureur a interjeté appel, remettant en cause la décision prise en première instance. Ainsi donc, en attendant l’audience en appel dont la date n’est pas encore connue, le président du FAC et ses camarades restent en détention.
Rappelons que c’est le 3 juillet 2019 que Ousseini Nacanabo et trois de ses collaborateurs avaient été déposés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Ils sont accusés de «fraude de l’or». Et au cours de l’audience du 14 août dernier du Tribunal de grande instance, les avocats des prévenus avaient introduit une demande de mise liberté provisoire, conformément aux dispositions du nouveau code pénal.
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