Justice militaire: l’ONU juge arbitraire la mise en résidence surveillée de Djibrill Bassolé

Justice militaire: l’ONU juge arbitraire la mise en résidence surveillée de Djibrill Bassolé

C’est un verdict qui était une fois de plus attendu. Saisi par le conseil de l’ex-chef de la diplomatie burkinabè, le Groupe de travail des Nations unies sur les détentions arbitraires a jugé arbitraire la mise sous résidence surveillée de Djibrill Bassolé. Dans une lettre adressée aux autorités judiciaires, l’instance des Nations Unies sur la détention a qualifié la mise en résidence surveillée de Djibrill Bassolé comme une continuation de la détention arbitraire dont il fait l’objet depuis plus de deux ans. «Même si les conditions de cette détention ont changé, Djibrill Bassolé est toujours en détention arbitraire», note le groupe de travail des Nations unies. Courant août, dans un précédent avis, le même groupe de travail avait qualifié d’arbitraire la détention de Bassolé durant deux ans à la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) pour son implication présumée dans le putsch manqué du 16 septembre 2015, appelant du même coup à sa mise en liberté immédiate.Le gouvernement burkinabè avait interjeté appel d’une telle décision, avant que la justice militaire n’accorde (10 octobre) à Bassolé la liberté sous résidence surveillée alors que débutait l’audience des confirmations des charges dans le dossiers du putsch avec 107 personnes inculpées dont le principal accusé, le général Gilbert Diendéré, est l’ex-bras droit et chef d’état-major particulier du président déchu, Blaise Compaoré.

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