Koudougou : Cet héritage suspect qui met en cause un opérateur économique

Koudougou : Cet héritage suspect qui met en cause un opérateur économique

Le moins qu’on puisse dire, c’est que la gendarmerie de Koudougou va devoir s’échiner pour démêler cette histoire à dormir debout qui encombre son actualité.

Il était une fois, une dame (appelons-la Ouédraogo S.) et son époux, de nationalité mauritanienne. A la mort de celui-ci, la dame se retrouve seule dans la demeure appartenant à son défunt époux, le couple n’ayant pas eu d’enfant. Dame Ouédraogo S. aurait alors décidé de faire venir son petit frère (Ouédraogo R.) du village, pour briser sa solitude. Plus tard, elle aurait accueilli par humanisme une orpheline, rencontrée au hasard sur la route du marché. Nommons-la T. T. Les trois personnes (la vielle, son petit frère et l’orpheline) cohabitent, jusqu’au décès de la vielle dame.

Quelques jours après l’enterrement de dame Ouédraogo S, l’orpheline T. T disparaît, emportant avec elle, les documents afférents à la demeure familiale, à l’insu de Ouédraogo R, le frère de la défunte qui ne s’est rendu compte de rien.

Il y a quelques temps de cela, le vieux Ouédraogo. R voit déboucher K. B. qui se présente comme étant le nouveau propriétaire des lieux. Il aurait acheté la cour auprès d’un certain T. L. Un délai de 3 mois lui est accordé pour vider la cour, avec femmes et enfants. Comment en est-on arrivé à une situation pareille ?

Début d’explication : Repartie dans son village en pays Samo, l’orpheline qui serait née Tamboura aurait trouvé la mort. A-t-elle remis le précieux document à son grand frère T. L ? Question. Toujours est-il que celui-ci aurait décidé d’en jouir. A l’aide d’une complicité qui reste à établir, il aurait produit un document qui ferait de T. T la propriétaire de la cour querellée. Mieux, cette espèce de certificat d’individualité soutiendrait qu’en réalité, T. T (l’orpheline Samo) et Ouédraogo. S (la vielle serait née Ouédraoago), ne serait en fait, qu’une seule et même personne. Trop gros !

B, le nouvel acquéreur qui avait entrepris d’engager des travaux aurait stoppé le chantier, le temps peut-être de voir clair dans cette affaire qui sent la roublardise.

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