L’Office national de la sécurité routière (ONASER) a fait don de matériel médico-technique aux centres hospitaliers de Koupéla et Pouytenga. D’une valeur de plus de 30 000 000 de francs CFA, le don est composé entre autre autres de tables d’examen, de matelas pour lits d’hospitalisation, de lampes d’examen baladeuse, de scopes ou monsieur de surveillance, de potence en inox avec roulette, etc. Ce matériel médico-technique va accroître la qualité des soins dans les deux districts sanitaires bénéficiaires. La cérémonie de remise s’est déroulée le vendredi 19 mars 2021 au centre médical de Koupéla.
La sécurité routière s’accommode d’une bonne santé des populations. Ainsi donc, l’amélioration de la sécurité routière requiert entre autres mesures, une amélioration de l’état de santé des populations. C’est donc conscient de cette situation que l’Office national de la sécurité routière (ONASER) a priorisé parmi ses objectifs, celui de l’amélioration de la prise en charge médicale des accidentés. De 2013 à aujourd’hui, il a dépensé environ 136 000 000 de francs CFA dans ce sens. Sur cette dynamique, l’ONASER a décidé de soutenir les centres hospitaliers de Koupéla et Pouytenga avec du matériel médico-technique. Le don est composé entre autres de tables d’examen, de matelas pour lits d’hospitalisation, de lampes d’examen baladeuse, de scopes ou monsieur de surveillance, de potence en inox avec roulette, de concentrateurs d’oxygène, d’aspirateur d’oxygène électrique, etc. La valeur de ce don est estimée à plus de 30 000 000 de francs CFA.
Le directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) Adama Kouraogo justifie ce geste par le fait que les accidents de la circulation routière constituent un réel problème de santé publique. De façon plus explicite, il confie que 14 963 accidents de la circulation se sont produits au Burkina, faisant 777 tués et 9 942 blessés au 30 septembre 2020. Il rappelle que ces données quoi qu’alarmantes, ne concernent que les seules villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ainsi que les accidents survenus en rase campagne et constatés par la gendarmerie nationale. Il indique que dans la région du Centre-Est, les données statistiques des accidents de la circulation routière étaient de 358 accidents avec 252 blessés et 24 tués.
En 2020 poursuit-t-il, le nombre de consultations aux urgences traumatologiques du CHU de Koupéla s’établissait comme suit : consultations : 20 207 ; admission : 4 057 ; journée d’hospitalisation : 18 105. De ses explications, le nombre de consultations aux urgences traumatologiques du CHU de Koupéla ne cesse de croître au fil du temps, alors que le service est confronté à d’énormes difficultés. Si on s’en tient à ses dires, ce service manque de tout alors que tous les espoirs reposent sur lui. Par ces explications, Adama Kouraogo justifie le choix des centres médicaux de Koupéla et Pouytenga. Il a formulé le vœu que le matériel mis à la disposition des deux districts sanitaires soit utilisé à bon escient et qu’il permette de sauver des vies.
Il sera très vite rassuré par le représentant des bénéficiaires, Mohamed Guinko qui affirme qu’un bon usage en sera fait pour le bonheur des populations. De ses dires, ce don répond à un besoin ressenti et exprimé aussi bien par les professionnels de santé que par les utilisateurs des services de santé. Le haut-commissaire de la province du Kourittenga Aïssata Angelina Traoré partageant les propos du représentant des bénéficiaires, affirme que la dotation en matériel bureautique et médico-technique vient soulager les structures de santé des deux districts du Kourittenga. Le deuxième adjoint au maire de la commune de Koupéla, Dieudonné Kyelem, a quant à lui formulé le vœu que ce matériel médico-technique puisse accroître la qualité des soins dans les deux districts sanitaires bénéficiaires.
En rappel, le coût global du don de l’ONASER est estimé à un peu plus de 30 000 000 francs CFA. Une visite du service traumatologique révèle en partie l’état des besoins du centre hospitalier et donne une idée de l’insécurité routière au Burkina Faso. C’est une déclaration du premier responsable de l’office en charge de la sécurité routière. Au regard donc des besoins cruciaux, il déclare être conscient que ce matériel ne représente qu’une goutte d’eau dans la mer. C’est donc conscient que l’ONASER ne peut pas résoudre à lui seul tous les problèmes des hôpitaux du Burkina Faso, qu’Adama Kouraogo a invité les bonnes volontés à emboîter le pas à sa structure comme d’autres l’ont fait avant lui.
Edoé MENSAH-DOMKPIN
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