La Cour suprême britannique rejette la Loi sur le renvoi des migrants au Rwanda : Vue d’Afrique, la solution migratoire réside ailleurs

La Cour suprême britannique rejette la Loi sur le renvoi des migrants au Rwanda : Vue d’Afrique, la solution migratoire réside ailleurs

C’est une véritable déconvenue que Robert Reed, le président de la Cour suprême britannique et ses collègues grands juges ont administré au gouvernement britannique : ils rejettent le Loi sur le renvoi des migrants illégaux au Rwanda afin d’examiner leurs dossiers de demande d’asile.

Une illégalité fondée sur des raisons légales, précise les hauts magistrats, que refuse de reconnaître la Grande Bretagne, qui a dénié à cette décision toute validité, et va continuer à diriger les migrants illégaux au Rwanda.

Droits-de-l’hommistes et le HCR saluent une position juste, de la Cour suprême, tandis que l’Etat britannique reste arc-bouté à sa posture. Même si on sent que le gouvernement est très gêné et prêt peut-être à effectuer une inflexion, comme l’a laissé entendre le Premier ministre, Rishi Shunak qui disait devant les députés, que si les cadres nationaux et internationaux n’épousaient pas cette Loi migratoire, le gouvernement était prêt à la retoquer, a-t-il laissé entendre en substance. Vers quel côté ? On ne le sait trop, toujours est-il que les faucons de son camp, restent collés à cette loi inique et prônent même un retrait de la Grande Bretagne, de la Cour européenne des droits de l’homme !

La sempiternelle polémique sur cette Loi sur les migrants dont la plupart essaient de rejoindre la Grande Bretagne par le Manche, cette Loi repose la problématique de l’immigration des jeunes du Sud du Sahara.

Méditerranée ou désert devenus d’immenses nécropoles, des passeurs qui se font des richesses sur l’envoi à une mort certaine de candidats à l’espace Shengen… même si cette Loi est édulcorée et même abandonnée, la question de ceux qui effectueront le «grand remplacement », dixit Eric Zemmour, cette question reste entière. Et ni les murs, ni les policiers armés et gantés et très pointilleux encore moins les reconductions ne pourront arrêter ces fournées de gens qui fuient la guerre, la misère, le chômage ou des dictatures sous tropiques ! Et ce ne sont pas les réunions entre ministres européens, cet entre-soi à Lampedusa, à Melilla ou Ceuta ne résolvent pas grand-chose. Il faut un grand brainstorming entre Européens et pays d’immigrations pour arrêter des solutions.

Surtout, il faut qu’en Afrique, on comprenne qu’on peut réussir à domicile. Pour ce faire, il faut que l’Etat cesse d’être celui qui prétend tout résoudre, mais qu’il crée les conditions idoines pour faire décoller un secteur privé toujours embryonnaire. Le privé peut absorber une bonne partie des jeunes chômeurs, encore faut-il qu’il y ait des horizons, et une égalité de chance, et des stabilités politiques.

La REDACTION

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