La gouverneure du Canada dans une école à Koubri : Julie Payette au CP1 de Tangsèga

La gouverneure du Canada dans une école à Koubri : Julie Payette au CP1 de Tangsèga

La gouverneure générale du Canada Julie Payette est en visite d’Etat au Burkina Faso depuis le 23 Octobre 2018. Le mercredi 24 Octobre 2018, elle a eu un calendrier bien chargé. De son accueil officiel à la présidence du Faso, en passant par son audience avec le chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré, son dépôt de gerbe à la stèle des victimes des attentats de Kwame NKrumah et sa présence à l’Assemblée nationale. Hier jeudi 25 octobre 2018, c’est un autre point de son calendrier qu’elle a exécuté en se rendant à l’école primaire de Koubri. Une localité située à environ 25 km au Sud de Ouagadougou. En présence du ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Stanislas Ouaro, il était question pour Mme Payette, de toucher du doigt les réalités du système éducatif de la localité.

De son accueil officiel à la présidence du Faso, en passant par son audience avec le chef de l’Etat, son dépôt de gerbe à la stèle des victimes des attentats de Kwame NKrumah et sa présence à l’Assemblée nationale. La gouverneure générale du Canada n’a pas du tout eu repos. Avec son chapeau de soleil sur sa tête, la voilà le jeudi 25 octobre 2018 dans une école à Koubri, une localité située à environ 25 km au Sud de Ouagadougou. A son arrivée à l’école primaire de Tangsèga aux environs de 9h, c’est une foule immense, composée de techniciens de l’éducation de base, des enseignants, des élèves et de la population, qui l’a accueilli. Elle a juste tenu un bref discours avant d’entamer sa visite dans les salles de classe. «C’est une fierté pour moi d’être dans cette école de Tangsèga dans ce merveilleux pays le Burkina Faso, riche en ressources humaines et en générosité», a déclaré la gouverneure générale.

Elle s’est adressée au corps enseignant en ces termes : «Ici, vous enseignez aux jeunes enfants à faire face aux grands défis et à aider ce pays à aller de l’avant soyez-en remercié».  Pour Julie Payette, l’éducation est la clé du développement et sans elle aucun pays ne peut se développer. C’est pourquoi, à travers ses propos, elle ne cesse d’encourager le gouvernement burkinabè du travail qui est fait et qui se poursuivra. «Avant d’être gouverneure générale, j’ai d’abord été astronaute et j’avoue que c’est grâce à l’école que j’ai pu réaliser mon rêve et il n’y a pas de raison qu’il n’y ait pas d’ astronaute burkinabè», foi de Mme la gouverneure générale. Une occasion pour le représentant des enseignants, Ouédraogo Yamba, de présenter les défis auxquels ils sont confrontés à la représentante du peuple canadien. Selon ses dires, il y a l’accroissement du nombre d’élèves chaque année alors que la normalisation des nouvelles infrastructures tarde, la construction d’une maternelle pour élever le niveau des élèves avant leur entrée dans les cours élémentaires et la construction d’un complexe scolaire.

Chose que la canadienne a bien pris note. Sa première visite dans les salles de classe, était la classe de CM2 où elle a bavardé avec les jeunes enfants sur son précédent métier d’astronaute. Selon elle, c’est une manière de faire comprendre aux enfants, «que seule l’école peut nous envoyer là où nous voulons». L’autre salle où Julie a passé plus de temps, c’est la classe de CP1 où elle jouait en quelque sorte à la maîtresse. Là encore, elle a fait sortir des images de l’espace, de la lune et de la fusée pour inciter les jeunes enfants à s’impliquer davantage dans l’apprentissage. «Nous apprécions le choix de la gouverneure générale du Canada de venir visiter le Burkina Faso. Pour un pays confronté aux défis sécuritaires, cela nous réconforte», s’exprime le ministre Stanislas Ouaro. Dans le système éducatif burkinabè, le ministre de l’éducation nationale a indiqué que le Canada est le plus grand partenaire financier. Il a aussi avoué que cette visite de Julie Payette vient à point nommé dans la mesure où elle pourra constater les efforts qui sont faits et toucher du doigt les différents défis en rapport avec le système éducatif burkinabè.

Omar SALIA

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