Lancement de la semaine de l’industrie burkinabè :  Le ministre du Commerce visite Delicio

Lancement de la semaine de l’industrie burkinabè : Le ministre du Commerce visite Delicio

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré  a visité l’unité de production des jus Delicio, le lundi 18 novembre 2019. Cette visite qui entre dans le cadre de la semaine de l’industrie burkinabè a été suivie d’un déjeuner de presse, tenu dans les locaux de cette industrie qui produit du jus naturel à base des matières premières locales. Le ministre a invité tous les acteurs, notamment les industriels à s’approprier la stratégie nationale d’industrialisation pour qu’ensemble, ils puissent travailler à faire du Burkina un pays industrialisé à l’horizon 2023.

En marge de la commémoration de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique, le Burkina Faso organise chaque année une semaine de l’industrie burkinabè. Cette année, le ministre du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré a procédé au lancement de cette semaine par la visite de l’unité de production des jus naturels Delicio à Koubri. Il s’y est rendu dans le but de constater  le fonctionnement de cette industrie et procéder au lancement officiel de cette semaine. Pour lui, Delicio est un exemple qui montre que l’industrialisation est possible au Burkina Faso. Il y est allé également pour encourager les travailleurs.

A la suite de cette visite, Harouna Kaboré a animé un point de presse au cours de laquelle il a donné les détails sur l’organisation de la semaine de l’industrie burkinabè. Cette année, elle se tient sur le thème : «promotion d’une industrialisation durable en Afrique de l’Ouest : quelle place pour l’industrie burkinabè dans le développement des chaines de valeurs sous régionales ?».

L’objectif selon le ministre est de promouvoir les potentialités du Burkina Faso en matière de transformation industrielle de ses matières premières locales, afin d’offrir aux Burkinabè de quoi consommer à partir de ce qui est produit au Burkina. «Nous ne pouvons et ne devons pas demeurer des réservoirs de matières premières pour les industries du Nord, tout comme nous ne pouvons pas et nous ne devons pas être uniquement des marchés pour leurs entreprises», a-t-il indiqué. Ambitionnant de voir son pays parmi les pays industrialisés, le ministre en charge du Commerce rappelle que la transformation structurelle de notre économie passe par la transformation de nos matières premières.

Ainsi, son département a élaboré une stratégie nationale d’industrialisation du Burkina Faso, adoptée en avril 2019 et dont le lancement officiel est intervenu le 22 juillet. Selon le ministre, la vision de cette stratégie, est qu’à l’horizon 2023, le Burkina Faso dispose d’un secteur industriel dynamique, compétitif et durable qui accroît sa contribution à la transformation structurelle de l’économie nationale.

Il estime que sa mise en œuvre devrait permettre de rendre plus incitatif le climat des affaires au Burkina Faso. C’est donc conscient du bien fondé de ladite stratégie que le conférencier a invité tous les acteurs, notamment les industriels à s’approprier la stratégie nationale d’industrialisation pour qu’ensemble, ils puissent travailler à faire du Burkina un pays industrialisé à l’horizon 2023.

Conscient que la compétitivité des entreprises industrielles burkinabè dépend d’une meilleure régulation de l’économie, Harouna Kaboré a rassuré que des mesures d’accompagnement ont été prises afin d’assainir de nombreux pans de l’économie et sauvegarder le tissu industriel existant .

Edoé MENSAH-DOMKPIN

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