Pas de communiqué officiel sur l’attaque de Barsalgho, mais le JT de 20 h d’hier 25 août 2024 a ouvert ses gros titres («samedi noir à Barsalogho») par les gravissimes évènements de cette localité située à 145 km de Ouagadougou, et à 45 km de Kaya, au Centre-Nord. Et l’on apprend qu’une équipe gouvernementale, conduite par le ministre d’Etat, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Emmanuel Ouédraogo (accompagné de ses collègues de la Sécurité, le commissaire divisionnaire Mahamadou Sana, de la Santé Robert Kargougou, et de l’Action humanitaire Nandy Somé/Diallo) cette équipe gouvernementale s’est rendue au CHR de Kaya, pour exprimer au nom du chef de l’Etat, sa compassion et son soutien aux blessés de ce que le ministre Emmanuel nomme «d’attaque lâche et barbare».
Nous sommes venus à Kaya pour exprimer «des messages de reconfort, de soutien à tous les blessés, civils et FDS… mais aussi un message de soutien et de reconnaissance au personnel médical, qui a accouru pour la prise en charge des blessés», verbatim du porte-parole du gouvernement, in situ à «l’hosto» de Kaya.
Il ajoutera en substance, que comme n’a eu cesse de répéter le président IB, Barsalogho, c’est le vrai visage forcement hideux du terrorisme, des criminels, qui ont juré d’asservir et affaiblir le Burkina par la terreur.
Tout en signalant que la plupart des suppliciés de Barsalogho sont des femmes, des enfants et des vieillards, objectif recherché par les sicaires djihadistes, le gouvernement burkinabè, invite le peuple burkinabè à rester uni derrière les FDS et VDP, pour barrer la route à ces tueurs aux desseins funestes.
Le Dr Mohamed Pooda, un des médecins de l’hôpital de Kaya, a signifié que le corps médical est venu spontanément au son du cor sonnant le rassemblement pour ces prises en charge des blessés. Les plus graves ont été évacués à Ouaga.
Barsalogho ou la laideur de la guerre oblique, bâtarde ! On ne peut que fustiger l’attaque qui a eu lieu contre des civils aux mains nues et condamner cette tuerie de civils par des terroristes «Bataille ratée mais non perdue», a affirmé hier l’écrivain-philosophe, Adama Siguiré, trémolo dans la voix, c’était lors d’un débat télévisuel consacré d’ailleurs à cette attaque. L’impensable semble s’être acharné sur ces populations du Centre-Nord. Les FDS et VDP faisant preuve de vigilance ont-ils cru à une impossible estocade à Barsalgho de ces croquants sanguinaires imbibés de sentiments mortifères ? L’heure est aux recueillements, aux soins des blessés et à l’union sacrée.
Paix aux âmes des disparus et prompt rétablissement aux blessés qui bénéficient de la forte mobilisation de tout le corps médical de la région.
La rédaction
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