Fréquemment touché, mais jamais coulé, le M23 ce groupe rebelle, qui tue et endeuille le Nord de la RD Congo, a toujours été combattu, souvent repoussé, mais revient chaque fois dans cette localité à telle enseigne que la RD Congo, après moult recherches est arrivée à la conclusion qu’il y a bien un soutien extérieur à cette rébellion, qui sévit dans l’Est du pays.
Ce n’est plus, ni moins qu’ont démontré dans un rapport l’Institut Ebuteli et le Groupe d’études sur le Congo (GEC), un rapport fouillé et circonstancié qui met en lumière les motifs de cette perpétuelle résurgence du M23. Trois raisons selon ce rapport de ces organisations citoyennes expliquent ce caractère de sphinx du M23.
1) Une guéguerre Rwanda-Ouganda 2 ex-alliés portant sur l’influence sur la RD Congo. «Les vraies raisons de cette résurgence du M23 sont les tensions régionales existant entre le Rwanda et l’Ouganda» lit-on dans ce draft. Et cette influence a pour nom «le circuit économique informel et mafieux». En un mot comme en mille, l’exploitation illégale, et les rapines des richesses du sous-sol congolais.
2) La 2e raison est l’incapacité des armées congolaises, aidées de corps expéditionnaires d’autres pays de venir à bout de ce M23, même avant le rapprochement Ouganda-AFDLR, la rébellion pro-congolaise. Car malgré la vaillance de cette armée congolaise, et la présence de la MONUSCO, ce Nord-Kivu est toujours un brûlot rebelle chapeauté par le M23 et une kyrielle d’autres rébellions.
3) La dernière raison est la non-implication ou plutôt, l’impossibilité de la Communauté internationale à aider à en finir avec ce M23. Pourquoi ? Le rapport ne l’explicite pas, mais le constat est là, qu’en dépit des multiples rencontres et des résolutions et les rares apartés, Tshisekedi-Kagame, rien n’est réglé sur ce dossier M23 .
La REDACTION
COMMENTAIRES