Au terme d’un séjour de six jours en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, François a célébré une messe dominicale devant plusieurs milliers de personnes dans la capitale du plus jeune Etat du monde. A Juba, où le pape a célébré devant 70 000 personnes, dimanche 5 février, une messe marquant la fin de son voyage de six jours en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, l’atmosphère était bien différente de l’ambiance survoltée de la célébration qui a eu lieu à Kinshasa quelques jours plus tôt. Dans ce pays en proie à une guerre civile meurtrière depuis 2013, certains voient en lui une lueur d’espoir. François, lui, à défaut de pouvoir faire avancer la situation, a tenté d’incarner ce rêve. S’il a commencé son séjour au Soudan du Sud par un sermon aux responsables politiques du pays, leur reprochant l’enlisement de la situation, le pape a poursuivi son passage à Juba par des messages rassurants à la population. Hier dans son homélie, il a essayé de réconforter ce peuple martyr, venu l’écouter sur un terrain où des mines explosaient encore quelques années plus tôt. A travers son message, le Souverain pontife apporte compassion à tous ceux qui ont subi les affres de la guerre et souffrent de ce vieux conflit. «L’annonce du Christ est une annonce d’espérance, a-t-il déclaré. Il connaît (…) les ténèbres qui vous oppriment». Et d’ajouter : «Pour nous aussi toute croix se transformera en résurrection, toute tristesse en espérance, toute lamentation en danse».
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