Le PF au Niger : Bazoum-Damiba main dans la main contre le terrorisme

Le PF au Niger : Bazoum-Damiba main dans la main contre le terrorisme

Bazoum, on le sait abhorre  les raccourcis militaires, mais sans pour autant avoir changé de posture dans le principe, il les tolère. A preuve, avec le patron de la Transition burkinabè Paul-Henri Sandaogo Damiba lequel a effectué une visite de 24 heures au Niger.

Hier 11 septembre, après le Mali et la Côte d’Ivoire, le président du Faso était chez Bazoum. Cette troisième sortie, depuis sa prise du pouvoir un soir du 24 janvier 2022, qui l’a conduit chez le voisin s’imposait du point de vue typologique et géographique. Les deux pays (Niger et le Burkina Faso) ont des points communs : pays sahéliens peu nantis par la nature avec à la clé plusieurs similarités sociologiques.

Mais, il y en est une actuellement qui frappe les deux pays : le terrorisme. Pays-martyrs où les croquants sanguinaires ont fait de nombreuses victimes, le Niger et le Burkina Faso souffrent des attaques des katibas. Si au départ, quelques incompréhensions ont existé entre les pays, tout cela appartient au passé. Désormais, c’est ton pied mon pied dans la guerre contre les terroristes. Plusieurs opérations militaires conjointes (TAANLI I, II et III) ont permis de neutraliser des centaines de combattants et de détruire plusieurs bases terroristes. Cette coopération s’est souvent manifestée par des appuis aériens de l’aviation nigérienne venue en appui à celle du Burkina Faso.

Ces dernières années, c’est dans la Zone des trois frontières que cette coopération est la plus efficiente. Cette zone où sévit particulièrement l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) était justement au cœur de l’aparté entre Damiba et son illustre hôte de Niamey. Une visite de Damiba qui survient après un brainstorming entre les deux ministres de la Défense le 22 août 2022 à Ouagadougou. Indatou et Simporé ont en effet arrêté une stratégie pour combattre ceux qui endeuillent les deux pays et particulièrement «ces 3 trois frontières».

C’est donc une visite hautement sécuritaire dans un pays où s’est réarticulée une partie des soldats de Barkhane, ce qui n’est pas rien quand on sait que la même opération continue à guerroyer dans cette zone et c’est certain que cette opération française a traversé également le tête-à-tête Bazoum-Damiba. On aura surtout remarqué que les attaques ont baissé au Niger et sans avoir atteint le seuil de la Mauritanie, c’est un exemple qui devrait faire tache d’huile au Burkina Faso. Assurément, c’est une visite bénéfique vue sous le prisme sécuritaire et on ne peut que souhaiter que ce partenariat puisse sécuriser le Sahel pour le grand bonheur des populations qui ne savent plus où donner de la tête.

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