7 millions d’électeurs ont donc voté hier pour élire les 165 députés de la future Assemblée nationale. Scrutin précédé d’une campagne anxiogène faite de piqures verbales, d’accusations et même, de foire d’empoignade comme à Thiès et à Saint-Louis. Au final, comme toujours de cette démocratie culturelle, le Sénégal a ployé comme le roseau, mais ne s’est point brisé.
Le scrutin pour les députations de ce 17 novembre 2024, ont encore illustré que dans l’ensemble, le pays de la Teranga demeure un ilot de la démocratie, une sorte de bastion du pouvoir de la majorité, issue des urnes.
Le pire a été conjuré, pour le moment, puisque le scrutin s’est déroulé de façon apaisée, les bureaux de vote ont fermé à 18h ce 17 novembre, sans qu’on déplore un couac ou un incident gravissime. Quant aux chiffres, ce qui intéresse après une élection, ce sont les dépouillements, et les résultats.
La compilation des résultats a commencé, et comme on le sait depuis la première alternance en 2000 avec Me Abdoulaye Wade, tout est pratiquement instantané en matière de dépouillements et de PV, grâce aux radios FM, et maintenant à la Toile.
C’est dire qu’entre les 4 grandes coalitions, les tendances devraient se dessiner, tard dans la nuit d’hier ou au cours de la journée du 18 novembre. Le PASTEF, qui pense obtenir la majorité, se réfère à sa victoire à la présidentielle de mars dernier, car selon le pouvoir en place, les Sénégalais devraient lui conforter leur confiance.
Pour les 3 autres coalitions Takku Wallu Sénégal, Jamm Ak Njarin et Samm Sa Kaddu qui sont liguées contre le PASTEF, c’est-à-dire qui ont fait alliance à Dakar, l’enjeu est de faire porter une camisole de force au PASTEF, en lui imposant une défaite, synonyme de perte de majorité à l’hémicycle. Choix judicieux, car qui tient la capitale sénégalaise électoralement, a des chances de remporter le vote.
Car, c’est la plus grande circonscription électorale parmi les 54 reparties parmi les 46 départements et les 8 circonscriptions de la diaspora. Mais, c’est connu aussi, nul n’est propriétaire des voix de son électorat.
La REDACTION
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