Les Lions de l’Atlas en quart de finale : Ils l’ont fait les poulains de Walid Regragui pour l’Afrique !

Les Lions de l’Atlas en quart de finale : Ils l’ont fait les poulains de Walid Regragui pour l’Afrique !

Presque personne n’attendait les Lions de l’Atlas à un tel stade de la compétition, surtout face à la grande sélection espagnole, l’un des favoris au sacre final. Contrainte au score vierge de 0 but partout jusqu’au terme des prolongations, les Lions de l’Atlas ont rugi vigoureusement lors de la séance des tirs au but.

Boosté par les prières du royaume chérifien, les incantations de tout le continent africain et porté à bout de bras par un portier en état de grâce, le Maroc a réalisé un véritable exploit en boutant hors de la compétition l’Espagne. Une victoire qui en bouche un coin à bien de prétentieux analystes dominicaux, passés maîtres dans l’art de minimiser le football africain, du haut de leur mépris qui n’a d’égal que l’ignorance congénitale qu’ils affichent avec condescendance.

Les émotions et l’euphorie de la victoire quelque peu en baisse dans le graduel du thermomètre, il convient de remercier cette fée pleine de mansuétude qui s’est penchée sur la tanière des Lions de l’Atlas. 77 % de possession de balle, 8 tirs cadrés contre 4 pour le Maroc, 0 corner alors que l’Espagne en totalise 8, ce fut une rencontre presqu’à sens unique durant laquelle, les enchères étaient logiquement défavorables aux peaux des fauves venus du nord du continent africain.

L’Espagne qui pensait avoir sauvé sa Coupe du monde en évitant la Croatie, vient de se heurter à un barrage de fauves, nullement dépaysés dans ce désert où les analystes leur prédisaient une bien maigre pitance à se mettre sous la dent. C’était sans compter avec le maitre à penser Walid Regragui, fin tacticien aussi roublard que coriace, il a su driver ses hommes, qui ont le mérite d’avoir respecté ses consignes. Contrairement aux Lions du Sénégal, ceux de l’Atlas ont su créer l’équilibre qu’il fallait, à partir de la jauge des forces sur la pelouse. L’entraîneur marocain a su insuffler à ses poulains la dynamique nécessaire pour venir à bout d’une équipe espagnole, qui a donné du fil à retordre aux Marocains aux dernières minutes de la seconde mi-temps.

C’est le premier entraîneur local a avoir franchi ce niveau dans une Coupe du monde et ce Regragui mérite hommage et respect. Ses poulains l’ont fait, pour l’Afrique ! Bravo aux Lions marocains qui essuient un peu les larmes d’un continent abonné à l’amertume et aux regrets lors de ce genre de rebond footballistique mondial !

Après le Cameroun, le Sénégal et le Ghana, c’est au tour du Maroc d’inscrire sa griffe sur les palettes des quarts de finale d’une coupe du monde. Pour la première fois de leur histoire, les Lions ont fait irruption dans le cercle restreint des meilleurs du monde, avec courage et détermination, mais surtout avec un sélectionneur local. Une première sur le continent. Naturellement, c’est tout le royaume qui est en éruption, avec le secret espoir d’écrire une belle page historique.

Alors qu’on attendait le Sénégal, c’est plutôt le Maroc, tel un lion qui en cacherait un autre, qui vient donner au football africain son contenu magique et ses noblesses d’avenir. Seul représentant du continent toujours en course pour le graal final, il a fallu attendre 36 ans avant de revoir le Maroc en 8es de finale. Un retour de fort belle manière, d’autant plus que Les Lions de l’Atlas ont forcé l’admiration en terminant en tête de groupe, devant des nations aux références indéniables telles que la Belgique et la Croatie. A bien y réfléchir, ces Lions-là ne sont pas venus sous les palmiers qataris pour se contenter du menu fretin. Après le retentissant exploit du Cameroun qui a sans complexe contesté la suprématie brésilienne, c’est au tour de la Furia Roja (la fureur rouge) de finir son tourbillon dans la fosse aux lions. Nos carnivores se sont invités à la table des rois. C’est dire que désormais, aucune démesure ne peut être opposée au rêve mondial du football africain.

Hamed JUNIOR

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