Bonne nouvelle et ouf de soulagement pour les populations de la région de l’Est qui pourront renouer avec leurs anciennes habitudes après cinq ans de restriction. Dans un communiqué daté du lundi 11 novembre 2024, le gouverneur de la région de l’Est a annoncé la levée du couvre-feu instauré pour des raisons sécuritaires. « Il est mis fin, à compter du mardi 12 novembre 2024 à partir de 4 heures précises, à la mesure instituant le couvre-feu sur toute l’étendue du territoire régional », a écrit le gouverneur.
Dans son communiqué, le gouverneur a encouragé la population à renforcer sa collaboration avec les forces armées nationales, dans le cadre des efforts constants pour sécuriser et stabiliser la région. Notons que le couvre-feu a été institué depuis mars 2019 pour faire face à la menace terroriste. La mesure a du reste connu plusieurs prorogations dans le cadre de lutte contre le terrorisme.
On ne peut que se féliciter d’une telle mesure qui indique que les raisons qui avaient prévalu à l’instauration de ce couvre-feu ne sont plus de mise. Même si dans ce communiqué, rien ne l’indique, mais si depuis 5 ans, il y avait une batterie de restrictions, il est probable que ce sont les populations, dont la collaboration franche avec les FDS et VDP a été exemplaire, il est plausible que ces populations sont les premières bénéficiaires de la fin de cet oukase.
Actuellement, il est à noter que 70% du territoire ont été conquis, et que l’Est qui fit parler de lui à un moment en matière d’attaques ne l’est plus. C’est le lieu aussi de dire Bravo à nos FDS et VDP, dont la vaillance, la résilience auront permis que ce verrou de l’Est ne cède pas dans cette guerre asymétrique. Le gouverneur, en prenant cette mesure qui va dérider à n’en pas douter un contexte à l’Est très délicat, même si la prudence reste de mise, on est dans une guerre batarde, le gouverneur de l’Est en levant le couvre-feu dans cette région de Yendabri, conforte une opinion et le narratif des autorités que des lignes ont bougé en matière de lutte contre le terrorisme. Reste à consolider l’existant, à maintenir ce cap, et hier, à partir de 4 heures, certaines activités pourront reprendre et de facto, la reprise crescendo d’une économie de nuit.
La rédaction
COMMENTAIRES