Rapt du préfet de Bilma et 5 membres de sa délégation et une personne tuée dans les mêmes circonstances de temps et de lieu par le Front patriotique pour la justice (FPJ) de Mahamat Djouri, un chef rebelle qui a pris les armes contre le régime militaire de Niamey auquel il est opposé. Cette attaque du département de Bilma, dont le FPJ revendique la paternité vient s’ajouter à cette autre estocade du 17 juin contre le pipeline qui draine le pétrole brut de Zinder (SORAZ) dans le Sud-Est du Niger. Mais toutes ces attaques, selon le chef du FPJ sont à connotation politique puisque le mouvement exige la libération du président Mohamed Bazoum qui passera le cap d’une année de perclusion dans une prison de la présidence nigérienne le 26 juillet prochain. Deuxième rébellion anti-CNSP après celle du FPL, de Salah qui avait aussi fait une estocade contre l’armée nigérienne pour la même raison : l’élargissement du président déchu Bazoum. Des attaques qui compliquent les choses, y compris la situation de l’ex-président, lequel a vu son immunité levée le 14 juin dernier par la Cour de cassation, juridiction créée par les autorités. Un acte qui le rend justiciable devant un tribunal militaire. Mais en même temps, si avec ces rebellions perlées pro-Bazoum, la situation sécuritaire ne s’améliore guère également au Niger, car déjà le terrorisme est toujours prégnant, si des rebellions «réveillées» ou fabriquées s’y mettent, c’est la totale ! Déjà, 2 mouvements sur le sentier de la guerre et qui affirment clairement être contre le colonel Tiani. Vivement que le pays ne renoue pas avec les années 80-90 et même 2000, années de braise s’il en est !
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