Libération de Hamadoun Bah et fin de la grève du SYNABEF : Un pompier nommé Assimi Goïta

Libération de Hamadoun Bah et fin de la grève du SYNABEF : Un pompier nommé Assimi Goïta

 

 

Autant le politique peut mettre une étincelle aux poudres et provoquer un brasier, autant il peut être un sapeur-pompier quand le contexte social est en ébullition.

 

Au Mali, après l’arrestation et l’emprisonnement de Hamadoun Bah, secrétaire général du SYNABEF, le syndicat des Banques et assurances, et après le déclenchement d’une grève par ces établissements, les autorités militaires ont vite senti que c’est un problème qu’il faut résoudre fissa. En effet, transporteurs, commerçants, fonctionnaires, ménagères, tout Malien a subi les conséquences de cet arrêt de travail des banques, essenceries, assurances et commerce.

Pour le SYNABEF, pas de libération de son SG, pas de cessation de ces grèves qu’il promet d’être perlées ! Dans la foulée donc, le chef de l’Etat en personne a rencontré Yacouba Katilé, SG de la puissante centrale syndicale, UNTM, qui a suivi le mouvement, et à l’évidence et selon des sources introduites, il a pu désamorcer la bombe sociale.

Coup sur coup, le plaignant Papa Sadio Traoré ex-SG du Comité central de la BDM a retiré sa plainte, Hamadoun Bah a bénéficié d’une levée d’écrou, même s’il reste sous contrôle judiciaire, et petit-à-petit, le Mali reprend sa vie, une vie déjà perturbée par la situation sécuritaire, et toutes les contraintes y afférentes. Merci à qui ? A Assimi Goïta qui a pu convaincre, Yacouba Katilé, de l’UNTM de mettre balle à terre, ce qui a permis de faire cesser la grève.

Mais, Assimi Goïta a eu le nez creux d’intervenir, car cette grève qui n’a duré que 72 heures, a eu des effets néfastes, et ne pas le circonscrire rapidement, c’était de prendre le risque de mettre le Mali sur répondeur, fragiliser la Transition et donner des armes aux adversaires de leur assener des estocades.

Un Mali sas transport en commun, sans taxi, sans banques et assurances ouvertes, sera un Mali grognard et en pré-révolte… contre ses dirigeants. Mais, grâce à un pompier nommé Goïta, l’incendie a été maîtrisé.

 

La REDACTION

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR