Loi d’amnistie après le dialogue politique au Sénégal : Et l’espoir du grand soir revient chez Sonko et Cie !

Loi d’amnistie après le dialogue politique au Sénégal : Et l’espoir du grand soir revient chez Sonko et Cie !

Après le  vote factice des opposants du F24, FC25 et autres, le 25 février dernier, la sortie médiatique du président Macky Sall, réitérant sa parole de s’en aller le 2 avril et invitant ses compatriotes au dialogue, l’arbre à palabre a bel et bien eu lieu les 26 et 27 février 2024, sans certains éternels boycotteurs, qui ont en partie raison. Car tout ce ramdam politique n’aurait pas eu lieu si Macky Sall n’avait pas reporté ou annulé la présidentielle, c’est selon, les Sénégalais auraient déjà voté.

N’empêche, que le président sortant, essaie de corriger cette faute ou erreur et si le dialogue, le deuxième après celui de juin passé, semblait sans objet, l’accouchement à son issue d’une prochaine Loi d’amnistie, la mesure-phare de ce conclave, cette amnistie est une sorte de rédemption de tous les péchés dont l’opposition l’accable. Et la rapidité avec laquelle cette amnistie sera concrétisée, montre la bonne foi de Macky Sall, a-t-il d’ailleurs le choix de rasséréner un Sénégal. Dès aujourd’hui, le projet de loi est sur la table du Conseil des ministres, et puis elle atterrira à l’hémicycle pour recevoir l’impérimatur des députés.

Une loi d’amnistie qui rebat toutes les cartes, même si dans l’opposition, on geint que des malfrats politiques du pouvoir vont aussi en bénéficier !!! Où avez-vous vu des omelettes sans casser des œufs ?

Si certains de la galaxie anti-Macky Sall font grise mine face à cette amnistie, parce qu’elle profitera également à des apéristes, Ousmane Sonko, le leader du PASTEF, lui jubile in petto. Il y a de quoi, car à la différence de la grâce présidentielle qui vous libère de la prison mais ne vous absout pas totalement, pire politiquement, vous êtes toujours lié, car ni éligible, ni électeur, l’amnistie vous restitue vos droits civiques et politiques.

L’illustre embastillé de Cap Manuel, pourra donc jouir de cette amnistie comme l’a été avant lui un certain Karim Wade, lequel malheureusement n’a pas été retenu par le Conseil constitutionnel, et c’est de là en vérité qu’est parti cet effet papillon politique sénégalais.

Le patron du PASTEF pourrait donc retrouver ses attributs politiques, et si Macky Sall veut ou plutôt si les grands «sages» qui ont eu l’outrecuidance de dire non à Macky Sall, si ces juges veulent, ils pourront réintégrer Sonko sur la liste des candidats. Après tout, s’il y a 19 candidats, il peut en avoir 20 ou 21 !

Ousmane Sonko qui, depuis des mois, ne rêve et ne jure que par une seule chose : il veut être candidat, non, il veut être président élu du Sénégal ! Probablement, il pourrait faire partie des bénéficiaires de cette Loi d’amnistie, en gestation grand V.

Le Conseil constitutionnel lui donnera-t-il ses chances de compétir ? Nul ne le sait, mais chaque pouvoir au Sénégal (Exécutif-législatif et judiciaire) doit à la lumière des derniers évènements qui ont émaillé le Sénégal, chaque pouvoir doit en tirer toutes les conséquences, et penser à ce Sénégal paisible !

En attendant le dénouement de tous ces scénarios, depuis sa cellule, rien n’empêche Ousmane Sonko de caresser doucement sa barbichette et aussi le rêve du grand soir. Ses ouailles y croient et ne s’en cachent pas lors des manifs. Les autres opposants aussi d’ailleurs !

La READCTION

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