Après plus de 60 ans d’existence, l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) est officiellement dissoute le 1er juillet 2025, sur décision de l’administration Trump. Jugée inefficace, elle sera absorbée par le département d’État, dirigé par Marco Rubio.
Ce même jour, une étude publiée dans le magazine «The Lancet» alerte sur les conséquences de cette décision : le retrait des financements américains pourrait entraîner plus de 14 millions de morts d’ici 2030, dont un tiers d’enfants. Critiquant l’Usaid, Rubio a estimé qu’elle n’avait «pas grand-chose à montrer depuis la fin de la guerre froide», en dehors d’avoir nourri un vaste réseau d’Ong. Les États-Unis brillent par leur absence à la conférence mondiale sur le financement du développement, qui se tient en Espagne.
Dans ces dénonciations de malgouvernance et l’America first, c’est une sommation aux Africains à se prendre en charge eux-mêmes. Certes, il faut déplorer ce brusque arrêt du biberonnage du continent via l’USAID depuis 6 décennies, ce qui va causer de lourdes conséquences en matière alimentaires et de soutiens multiples par le canal l’USAID. Mais si l’oncle Sam a décidé, que le financement du développement par le contribuable américain n’a pas produit les résultats escomptés, il faudra se dire que de toute façon que la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit. Et que si on vous rince le dos, il faut vous laver le visage comme dit l’adage africain ! Sabordé dans le département d’Etat, l’USAID n’existe plus et c’est au ministère des Affaires étrangères américaine, à Marco Rubio de décider, l’aide que l’Amérique fera aux Africains ou plutôt, le commerce «win-win» gagnnant-gagnant avec le continent.
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