Lutte contre le blanchiment : Les leaders religieux à l’école du GIABA

Lutte contre le blanchiment : Les leaders religieux à l’école du GIABA

Selon un communiqué de presse du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), il sera organisé à Ouagadougou les 26 et 27 février 2020 à Ouagadougou, un séminaire national de sensibilisation des leaders religieux sur la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Placée sous le thème  «Le rôle des leaders religieux dans la LBC/FT», cette rencontre a pour objectif principal de contribuer à définir le rôle des leaders religieux dans la LBC/FT et de renforcer leur niveau de compréhension et de sensibilisation sur ces questions. 

Selon le GIABA, «l‘extrémisme violent est souvent considéré par les médias et le grand public comme ayant des liens profonds avec la religion. Cette perception n’est pas à écarter dans la mesure où la rhétorique et l’idéologie religieuses sont aujourd’hui utilisées pour pervertir les interprétations des Écritures religieuses et justifier des actes, en opposant les hommes entre eux. Dans certains pays concernés par le fléau du terrorisme et de son financement, les chefs religieux de diverses confessions sont activement engagés dans la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent».

Reconnaissant leur rôle dans la Prévention de l’extrémisme violent (PEV) et la promotion de la dimension religieuse du dialogue interculturel, le secrétaire général des Nations unies a inscrit dans son Plan d’action sur le PEV, la nécessité pour les leaders religieux et communautaires d’encadrer leurs disciples vulnérables afin de leur permettre de rejeter les idéologies violentes «et promouvoir la tolérance, le dialogue et la réconciliation entre les communautés».

Pour ce faire, le GIABA, par une approche proactive, organise depuis quelques années, ce genre de rencontres dans ses Etats membres. L’initiative a été très bien perçue et les commentaires des participants ont été positifs. L’une de ces recommandations est d’organiser régulièrement cette activité afin de s’assurer qu’un nombre important de parties prenantes à la LBC/FT soient formées dans leur pays respectif et à l’échelle régionale ; la plupart des chefs religieux ayant très peu de connaissances sur la problématique de la LBC/FT.

C’est la ville de Ouagadougou qui accueille l’édition de cette année. Le secrétariat du GIABA voudrait contribuer à travers ce programme, aux réflexions en cours au Burkina Faso visant à trouver des solutions alternatives à celles militaires ; des solutions qui soient consensuelles et durables pour protéger la jeunesse et les fidèles contre l’extrémisme, le radicalisme et la criminalité transnationale organisée, particulièrement le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, afin d’aider à restaurer la paix et la sécurité au plan national et sous régional.

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