Alors qu’on s’achemine vers la réouverture des frontières au sein de l’espace communautaire de la CEDEAO, les choses se durcissent dans certains pays. C’est le cas au Togo. Selon une correspondance datée du 17 juillet 2020 du ministère des Affaires étrangères signée du secrétaire général Seydou Sinka et adressée à ses collègues des autres départements ministériels, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus, «les autorités ont décidé du maintien de la fermeture de leurs frontières et de l’obligation d’un confinement de 14 jours, d’un montant de 500 000 FCFA à titre individuel, pour toute personne entrant sur le territoire togolais».
Selon l’AIB qui donne l’information, le secrétaire général du MAEC, invitait ses collèges des autres ministères à se faire l’écho de cette nouvelle décision prise par les autorités togolaises et transmise par Boubakar B. Dicko, le Consul général du Burkina Faso dans la capitale togolaise (Lomé), Boubakar B. Dicko. Dans la dite correspondance, le consul suggérait que «cette information soit portée à la connaissance de ses compatriotes Burkinabè qui envisageraient de voyager sur le Togo afin de les prémunir et éviter tout désagrément à leur arrivée en terre togolaise». Pour clore sa correspondance, Boubakar B. Dicko a émis le souhait de voir les autorités burkinabè appliquer des mesures de réciprocité au pays des hommes intègres dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Rappelons qu’au temps fort de la crise sanitaire, le Togo avait fixé les frais de confinement à 700 mille pour toute personne voulant franchir ses frontières. Cette nouvelle tarification constitue alors, une révision et s’applique à tous. A la date du 21 juillet, le pays de Faure Gnassingbé affiche un total de 783 cas confirmés, pour 214 cas actifs, 554 cas guéris et 15 décès. Au total, 38 149 tests ont été effectués. Tandis que le Burkina Faso a enregistré 1070 cas confirmés dont 919 guéris, 98 en soins et 53 décès.
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