Ils sont au nombre de sept (7), Z.B et sa bande, à avoir été présentés, le 26 juin 2018, aux hommes des médias par le commissaire central adjoint de police de la ville de Ouagadougou, le commissaire principal de police, Aimé Salvador Bougma, lors d’un point de presse, tenu à cet effet. Selon la police nationale, tout est parti de l’enregistrement de plusieurs plaintes, par la brigade de recherches du commissariat central de police de la ville de Ouagadougou (CCPO), au cours du dernier trimestre de l’année 2017. Les plaignants dans leur majorité décrivaient le comportement cruel et violent des agresseurs qui détenaient des armes à feu par devers eux. Aussitôt, une enquête fut ouverte et les éléments de la brigade de recherches du CCPO se sont livrés à un travail minutieux et acharné, afin de retrouver les malfrats et de les mettre hors d’état de nuire.
Aidés dans cette tâche par la population, à travers une franche collaboration de celle-ci, les flics ont réussi à mettre le grappin sur Z.B et ses acolytes et ce, après plusieurs jours d’investigation. Ce réseau s’était donné comme zone de prédilection les quartiers périphériques de la capitale, tels Balkuy, Karpala, Rayongo, Moko et certains villages environnants.
Leur mode opératoire consistait, de jour comme de nuit, à visage couvert ou découvert, à tendre des guets-apens à leurs victimes au détour des ruelles isolées et mal éclairées. A l’aide de leurs armes à feu, ils dépossédaient ainsi leurs victimes de tous leurs biens de valeur et n’hésitaient pas à leur tirer dessus à bout portant en cas de résistance. Souvent, ces présumés malfrats provoquaient intentionnellement un accident avec la victime ou identifiaient et filaient celle-ci jusqu’à son domicile pour accomplir leur dessein criminel.
Il est à noter qu’au moment de leurs interpellations, il a été retrouvé en leur possession, des armes à feu, des munitions, des motos et bien d’autres objets qui ont été saisis pour les besoins de l’enquête. A l’issue du point de presse, une des victimes a pu retrouver le sourire après être entré en possession de sa moto retirée par ces bandits de grand chemin, lors d’un braquage.
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