Lutte contre le SIDA : Le Burkina adopte un nouveau référentiel

Lutte contre le SIDA : Le Burkina adopte un nouveau référentiel

Le Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (CNLS-IST) a tenu sa 19e session ordinaire, ce vendredi 19 mars 2021 à Ouagadougou. Présidée par le chef de l’Etat Roch Kaboré, la présente session a été l’occasion de valider le nouveau référentiel de lutte contre le VIH couvrant la période 2021-2025. Elle a aussi permis à la centaine de membres de faire un bilan de la lutte et revoir les perspectives pour le futur. Aussi, il y est ressorti que le taux de prévalence est désormais de 0,7% soit environ 100 000 personnes qui vivent avec le VIH au Burkina Faso.

La 19e session du Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA qui s’est tenue ce 19 mars 2021 sous la présidence de Roch Kaboré a été une occasion d’examiner les résultats obtenus en 2020, mais également de valider le nouveau référentiel national 2021-2025 de riposte et orienter les interventions en matière de lutte contre le SIDA au Burkina Faso. Selon le président du Faso, président du CNLS-IST, Roch Marc Christian Kaboré, la présente session se tient à un moment important de la lutte. En effet, le conseil vient d’entamer un nouveau référentiel de lutte pour la période 2021-2025. La principale exigence du nouveau référentiel est «d’amorcer la fin de l’épidémie».  Par ailleurs, la lutte contre le VIH/SIDA a engrangé de nombreux acquis au Burkina Faso. Ainsi, le taux de prévalence est désormais de 0,7% soit environ 100 000 personnes qui vivent avec le VIH. Des résultats à mettre au compte des nombreux cadres stratégiques adoptés par le pays depuis 2001 et dont le dernier en date s’est achevé en décembre 2020. Pour le quinquennat à venir, un nouveau référentiel d’orientation 2021-2025 de la réponse nationale au VIH a été élaboré.

Selon le ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo, ce nouveau référentiel est un document de référence qui détermine les grandes lignes de la lutte à partir de cette année jusqu’en 2025 afin d’amorcer l’élimination du VIH. «Nous avons reçu des recommandations de son Excellence monsieur le président du Faso pour faire en sorte que la gratuité puisse être déployée sur toute l’étendue du territoire au profit des personnes vivant avec le VIH et d’accélérer l’élimination de la transmission résiduelle du VIH de la mère à l’enfant, car il y a eu des souffrances dans ce volet. Le chef de l’Etat a écouté le plaidoyer du monde associatif et il a donné des instructions pour faire en sorte que le dernier taux du troisième 90 qui est autour de 18 à 21% soit relevé à travers une gratuité des examens biologiques pour les personnes vivant avec le VIH dans le cadre de leur suivi», a déclaré le ministre. Pour le chef de l’Etat, la prochaine décennie s’annonce décisive. «La prochaine décennie sera marquée par le défi de l’atteinte des objectifs ambitieux et volontaristes de l’ONUSIDA visant à mettre fin à l’épidémie d’ici 2030», a indiqué Roch Marc Christian Kaboré.

Il urge alors selon ses dires de passer à une vitesse supérieure dans le renforcement du traitement et du suivi biologique des personnes vivant avec le VIH. Et ce, malgré les acquis déjà engrangés. La 19e session offre alors l’occasion de trouver les solutions aux problèmes afin de répondre présent en 2030 à l’heure du bilan. Ainsi, malgré les résultats engrangés par le Burkina Faso, des défis restent à relever pour l’atteinte des trois fois 90 de l’ONUSIDA, afin de mettre fin à l’épidémie du VIH à l’horizon 2030.

Comme le souligne le président du Faso : «la prochaine décennie sera marquée par le défi de l’atteinte des objectifs ambitieux et volontaristes de l’ONUSIDA visant à mettre fin à l’épidémie du SIDA d’ici 2030 à savoir : 90% des personnes vivant avec le VIH devront connaître leur statut sérologique, 90% des personnes connaissant leur statut sérologique devront avoir accès au traitement contre le virus et 90% des personnes sous traitement devront atteindre des niveaux indétectables de VIH dans leur organisme». En outre, pour  l’atteinte du troisième 90 de l’ONUSIDA, les participants ont validé la stratégie de gratuité du dépistage, du traitement et du suivi biologique des personnes vivant avec le VIH au Burkina Faso.

Larissa KABORE

 

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR