Les Forces combattantes poursuivent leur mission de sécurisation et de reconquête du territoire national. Selon des sources sécuritaires, au cours des dernières heures, les Forces combattantes ont mis en échec plusieurs attaques qui visaient la zone des Trois frontières, des localités des régions de la Boucle du Mouhoun et de l’Est. Au cours de ces opérations, plusieurs terroristes ont été neutralisés et du matériel récupéré.
Selon ces sources, dans la Boucle du Mouhoun, une patrouille de police et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) a mis en déroute des terroristes qui leur avaient tendu une embuscade entre Tô et Biba. Dans la région de l’Est, (Bilanga) les Forces combattantes ont flairé le même piège et infligé de lourdes pertes aux terroristes et saisi leur matériel.
Selon l’AIB, dans la matinée du 13 janvier 2024, au niveau de la zone des trois frontières, les vecteurs aériens ont pu détecter une longue colonne de terroristes, après plusieurs jours de recherches. Pendant que certains des assaillants se déplaçaient sous les arbres sur plusieurs kilomètres aux abords d’un fleuve, d’autres tentaient de cacher un blindé sous les bois. En milieu de journée, les vecteurs aériens vont bombarder un important regroupement de ces assaillants.
Les fuyards sortent par centaines de leurs nids pour se sauver en direction du Mali. C’est alors que plusieurs vecteurs aériens entrent dans la danse. Des frappes sont effectuées et les résultats est forts appréciables. Des dizaines de cadavres de l’ennemi jonchent le champ de bataille et des charognards se signalent déjà. Dans le même temps, d’autres assaillants se réfugient dans le blindé, dans l’espoir de se sauver après la bataille aérienne. Malheureusement pour eux, le blindé et son contenu sera frappé avec succès par un missile. Au niveau du groupement des Forces de l’Est, les vecteurs détectent un pickup de criminels en train d’arpenter les pistes dans la forêt de Kabonga. Les pilotes attendent le moment opportun puis envoient un déluge de feu consumer le véhicule et ses occupants.
COMMENTAIRES