L’information est de nos confrères de Jeune Afrique. Dans sa dernière parution, l’hebdomadaire panafricain, indique le président du Faso a sollicité l’appui de son homologue français, Emmanuel Macron pour l’aider à combler «le vide sécuritaire dans certaines régions du pays.
«Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, s’est ouvert début octobre à son homologue français, Emmanuel Macron, des problèmes sécuritaires que connaît son pays, notamment dans sa partie septentrionale. Le 10 octobre, à Lyon, Roch Marc Christian Kaboré a fait part à Emmanuel Macron de sa préoccupation concernant le vide sécuritaire dans certaines zones du Soum, province du Nord frontalière avec le Mali», informe le journal. Le chef de l’Etat burkinabè aurait donc demandé «un appui accru de la Force Barkhane à travers des patrouilles conjointes, couverture aérienne, aide au ravitaillement… dans ces zones afin qu’elle aide l’armée burkinabè à reprendre le contrôle». Un accord de défense a été signé entre les deux pays en décembre 2018, lors du séjour du président burkinabè dans l’Hexagone. La Force Barkhane a déjà mené plusieurs interventions sur le sol burkinabè à la «demande des autorités».
Rappelons que face à la montée du terrorisme, les chefs d’État de la CEDEAO, réunis mi-septembre pour un sommet extraordinaire à Ouagadougou, ont lancé un appel à la communauté internationale, notamment les Nations unies, qu’ils ont exhorté à doter la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) d’un mandat aux prérogatives renforcées. «La communauté internationale ne doit pas détourner son regard du Sahel et du Bassin du lac Tchad. C’est elle qui a provoqué la crise libyenne, véritable foyer d’alimentation de la crise dans notre région», avait alors déclaré le président nigérien, Mahamadou Issoufou.
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