Les parlements du G5-Sahel ont, avec l’appui de l’ONG allemande Konrad Adenauer, tenu le jeudi 6 décembre 2018 à Ouagadougou, un atelier sur le thème : «Quel dialogue interparlementaire G5-Sahel ?».
Les parlements des pays du G5-Sahel se réuniront le 13 décembre 2018, à Paris, pour échanger sur la question de la lutte contre l’insécurité et la promotion de la cohésion sociale et économique dans la zone sahélienne. En prélude à cette rencontre, ce sont les parlements de ces cinq (5) pays africains, à savoir, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad, et le Burkina Faso, qui sont en conclave, dans la capitale burkinabè, le jeudi 6 décembre 2018, sur le thème : «Quel dialogue interparlementaire G5-Sahel ?», dans le but de mieux outiller les acteurs pour le grand rendez-vous de Paris, a déclaré le directeur régional de l’ONG Konrad Adenauer, Thomas Schiller. En effet, selon M. Schiller, cet atelier des parlements du G5-Sahel a été programmé lors de la dernière réunion des Etats membres du G5-Sahel au Mali, en novembre dernier.
Elle est soutenue par Konrad Adenauer, une ONG allemande s’inscrivant dans une politique très attachée à la démocratie parlementaire, a-t-il indiqué. Des dires de Thomas Schiller, cette rencontre est une occasion pour les institutions en lutte contre l’insécurité, de travailler dans le sens d’une coopération franche afin de trouver ensemble, des solutions pour la mise en œuvre effective de la force du G5-Sahel, dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans la bande sahélienne.
«L’objectif du parlement burkinabè, est de trouver des pistes adéquates pour cette force qui permettra de venir à bout de l’insécurité, afin de permettre à ces cinq (5) pays de travailler, et de promouvoir la cohésion et l’économie sociale dans ces zones à fort taux d’insécurité», a renchéri, le représentant du président de l’Assemblé nationale burkinabè, patron de la rencontre, Alfred Traoré. A entendre les deux conférenciers, cet atelier, en dehors du cadre d’échange, donnera l’occasion aux différents partenaires de mieux se découvrir, et savoir qui fait quoi, où, et quand, a martelé le directeur régional de Konrad Adenauer, Thomas Schiller.
Mamadou BENAO
COMMENTAIRES