MACO : liberté provisoire pour Nathalie Somé

MACO : liberté provisoire pour Nathalie Somé

L’ex-présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Nathalie Somé, est depuis le lundi 5 mars 2018 en liberté provisoire. L’information qui a circulé sur des médias a été confirmée hier mardi dans la matinée par une source judiciaire.

Selon elle, cette décision du juge d’accorder une liberté provisoire fait suite à la demande du conseil de  la prévenue qui fait face depuis quelques mois à des soucis de santé. Rappelons que c’est le 6 septembre 2017, qu’elle avait été entendue et déposée à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour des faits présumés de détournement de deniers publics alors qu’elle était présidente du CSC. Le procureur près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, dans un communiqué rendu public le mercredi 6 septembre 2017, avait requis l’ouverture d’une information judiciaire contre cinq personnes dont Nathalie Somé, présidente du Conseil supérieur de la communication  (CSC) qui a été placée en détention préventive.

Suite à la transmission au parquet du rapport de contrôle de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) relatif à la gestion des fonds alloués au Conseil supérieur de la communication (CSC) pour l’organisation des élections de 2015, madame la Procureure du Faso près le TGI de Ouagadougou a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre :

Somé Nathalie pour des faits de détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, blanchiment de capitaux et népotisme,

Traoré Portio Nadine pour complicité de détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux et de commerce incompatible,

Séré Souleymane de détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, népotisme, blanchiment de capitaux et de prise illégale d’intérêt,

Koula Salifou de détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux, complicité de surfacturation et de blanchiment de capitaux,

Yoda/Séré Salamata de complicité de détournement de deniers publics, de complicité de faux et usage de faux.

«Le juge d’instruction a ouvert une information judiciaire en procédant à l’inculpation de toutes les personnes poursuivies et a jugé nécessaire de placer Somé Nathalie et Séré Souleymane en détention préventive conformément aux dispositions de l’article 136 et suivant du code de procédure pénale», avait indiqué le texte du parquet.

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