Macron ne gagnerait-il pas à nommer un spécialiste du Sahel et de l’AES comme conseiller à l’Elysée ? Une sorte de Monsieur Afrique qui serait Africain au 2 Rue de l’Elysée ! Car chaque jour qui passe, il s’éloigne, ou plutôt ses propos ne pas sont pour.
Non content d’avoir eu et écart langagier Emmanuel Macron aggrave les choses en disant que c’est surtout les pays de l’AES qui sont visés. Autrement dit le Mali, le Burkina Faso et le Niger auraient oublié de manifester leur gratitude à la France. En effet, face aux sorties pour le moins musclées du président tchadien Mahamat Deby, lequel a exprimé son indignation face à ces bouts de phrases macronistes : «on a oublié de nous dire merci, mais ça viendra un jour». C’était à l’occasion de la conférence des ambassadeurs et ambassadrices à Paris.
Echaudé au Tchad, dont le président a modérément apprécié ces mots et est allé jusqu’à démentir que le départ des troupes françaises est du seul ressort du Tchad, point de concertation et essuyant la même réponse au Sénégal, avec le PM Ousmane Sonko, Macron a rétropédalé en disant que ces deux pays n’étaient pas visés, mais ce sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger, l’AES ! C’est raté encore Monsieur le président ! On a l’impression que Jupiter, soit il ne connait pas l’Afrique, soit il se trompe d’époque. Car avec la géopolitique actuelle au Sahel et vu des relations France-Sahel, il devrait être le dernier à tenir une telle logorrhée ! S’il est vrai que la France est malmenée, indésirable dans les trois (3) pays de l’AES, et s’il est vrai que Barkhane, Takuba et les troupes tricolores au Niger parties de mauvaise grâce, l’heure n’est plus à des propos de colère, mais à la tempérance. Pourquoi Macron tient-il d’ailleurs un tel langage ?
La rédaction
COMMENTAIRES