Madagascar  : Christian Ntsay et les eaux troubles insulaires

Madagascar : Christian Ntsay et les eaux troubles insulaires

A 24 heures de l’ultimatum de la Haute cour constitutionnelle, le président Henry Rajaonarimampianina, a donc finalement trouvé l’animal aquatique rare pour occuper le poste de premier ministre.

C’est aujourd’hui, en effet 5 juin que l’injonction de la plus haute juridiction malgache prenait fin, laquelle institution enjoignait le chef de l’Etat de se débarrasser du premier ministre, Olivier Mahafaly et d’en trouver un de «consensus». Certes, le nouveau chef de gouvernement n’est pas un cacique des principaux partis malgaches, mais le promu bénéfice d’un préjugé favorable, à l’image de l’ancien président, Andry Rajoelina qui a accepté le nouveau impétrant. Comment ce haut cadre de l’organisation internationale du travail (OIT) a-t-il pu s’imposer face aux noms figurants sur une short list qui avait été présentée au président Henry Rajaonarimampianina ? Tout simplement parce que les députés Christine Rananahasoa, Roberto Tinoko et autre Hamitrianna Razafimanatsoa, n’avaient pas l’aval du chef de l’Etat, bien qu’ils aient été présentés par le MAPAR de l’ex «DJ» de président. Par contre, Ntsay a eu les grâces de Henry, et on le dit un peu proche du MAPAR.

Finalement donc, l’armée malgache n’aura pas à intervenir, et à l’évidence, la normalisation revient sur la Grande Île. On le doit non seulement à la pression de la rue, à l’armée qui a affiché son caractère républicain, mais aussi à des Malgaches, qui en ont ras-le-bol de leurs politiciens à la petite semaine, dont la panse supplante souvent la pensée. Voilà donc, un premier ministre pour sauver une Grande Île minée et par des questions socio-économiques et par des problèmes politiques, le PM a 7 jours pour former un gouvernement d’union nationale. Une telle équipe nécessite une dose de vision, un zeste de régionalisme, et un clin d’œil et aux vieux sauriens et à l’armée, qui bien qu’à l’écart, n’en demeure pas moins au cœur du pouvoir. Sans oublier les populations qui n’ont plus que leur misère comme viatique!

Voilà Ntsay face aux eaux troubles insulaires. Quelle panacée, pour que les houles de l’océan se calment, et que la sérénité revienne ? Réponse avec la configuration du nouveau gouvernement .

Sam Chris

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