Hier lundi 18 novembre 2019, sept (24) soldats ont été tués et quinze (29) autres blessés lors d’un accrochage avec des hommes armés au Nord du pays. Selon un communiqué des Forces armées maliennes (FAMa), l’incident a eu lieu dans la région de Gao aux environs de la frontière Mali-Niger.
«Dans le cadre d’une opération bilatérale pour traquer les terroristes à la frontière Mali-Niger, une patrouille FAMa a été accrochée ce 18 novembre 2019 à Tabankort dans la région de Gao», indique le communiqué publié sur la page Facebook des FAMa.
«Au cours de cet accrochage les FAMa déplorent 24 morts et 29 blessés, du matériel a été détruit ou perdu», a précisé la même source, ajoutant que «les blessés ont été évacués sur Tiloa au Niger». Du côté de l’ennemi, on dénombre 17 terroristes abattus une centaine de suspects appréhendés entre les mains des forces nigeriennes à Tiloa et 70 motos détruites.
Les FAMa ont indiqué avoir «repris l’initiative sur le terrain à Tabankort» avec le soutien de la force française Barkhane et les militaires nigériens.
Rappelons que le 1er octobre dernier, une attaque avait visé une positon des FAMa, dans le secteur de Ménaka, dans le nord du Mali. Selon un bilan communiqué par le ministre porte-parole du gouvernement, 53 militaires maliens et un civil avaient été tués dans cette attaque revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI).
«Des soldats du califat ont attaqué une base militaire où sont stationnés des éléments de l’armée malienne apostate dans le village d’Indelimane, dans la région de Ménaka», indique Daech dans un communiqué signé « Province Afrique de l’Ouest», publié sur ses chaînes Telegram et qui rapporte «des affrontements avec différents types d’armes». Une vingtaine de rescapés ont été retrouvés après l’attaque visant le camp militaire d’Indelimane, dans la localité d’Ansongo, dans le secteur de Ménaka, dans le nord-est du pays.
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