Antonio Guterres est arrivé à Bamako le 29 mai pour une visite de deux jours. Le secrétaire général des Nations unies voulait passer la Journée internationale des casques bleus, célébrée le mardi, aux côtés des soldats de la paix de la Minusma. Accueilli à l’aéroport par le Président malien, il a aussi évoqué les préoccupations de l’ONU au Mali.
Avec plus de 70 soldats de la paix tués entre 2013 et 2018, la mission de l’ONU au Mali est la plus périlleuse des opérations actuelles des Nations unies. António Guterres tenait à venir ici pour «démontrer toute sa solidarité» à ces forces «qui travaillent dans des circonstances très difficiles, en faisant beaucoup de sacrifices, qui ont subi des pertes».
Dans le cadre de cette tournée, Antonio Guterres a rendu visite aux officiers du commandement de la Force G5-Sahel. La délégation du secrétaire général de l’ONU qui s’est rendue au centre de commandement de la Force G5-Sahel, s’est entretenue avec le commandant en chef de la force, le général de division Didier Dakouo. Le général Dakouo a fait, à la délégation, un exposé de la situation sécuritaire et le niveau actuel d’opérationnalisation de la Force chargée de lutter contre le terrorisme dans le Sahel, qu’il dirige. La délégation conduite par le secrétaire général de l’ONU était composée du secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix et la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, ainsi que le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la mission onusienne au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif.
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