Mali : ATT attendu le 24 décembre après 5 ans d’exil forcé

Mali : ATT attendu le 24 décembre après 5 ans d’exil forcé

L’information a été donnée  par des proches de l’ancien président malien. Amadou Toumani Touré devra regagner, le Mali le 24 décembre prochain. «Il sera à Bamako le dimanche 24 décembre prochain, plus précisément entre 10h et 11h. Un accueil triomphal l’attend à sa descente de l’avion présidentiel du Mali», assure Aliou M. Maïga, le président du Mouvement pour le Retour d’ATT (MR-ATT) qui a multiplié, récemment, les contacts avec la CEDEAO et l’UA pour le retour au bercail de l’ancien Président au Mali.

Après le putsch de 2012, qualifié de «coup d’Etat le plus bête de l’histoire du Mali» et sa démission forcée, ATT vivait en exil doré à Dakar depuis presque 6 ans. Ses amis se battaient pour son retour au bercail. A les en croire, aujourd’hui, avec l’aide de la CEDEAO et de l’Union africaine, ils ont finalement eu gain de cause. Et d’ores et déjà, c’est les préparatifs pour réserver un accueil de vainqueur à leur mentor. Une date est même avancée : le 24 décembre, la veille de la fête de Noël. «Après nos différentes rencontres avec les responsables de la CEDEAO et de l’Union africaine, ils nous ont assuré de l’imminence du retour de ATT au Mali. Abdou Cheaka Touré, représentant spécial de la CEDEAO au Mali nous a reçu durant trois tours d’horloge le samedi 9 décembre dernier. Après les tractations, hier il a confirmé le retour d’ATT pour le 24 décembre, à bord de l’avion présidentiel du Mali, à Bamako. Aujourd’hui, nous sommes même capables de donner l’heure. Son retour est prévu entre 10h et 11h. Un accueil grandiose l’attend», explique Oumar M. Maïga, le président du Mouvement pour le Retour d’ATT (MR-ATT) qui faisait, depuis mars 2014, un plaidoyer auprès des autorités pour le retour de l’ancien président de la République du Mali. «Les préparatifs sont en cours pour bien l’accueillir. Il le mérite amplement. Le Mali a besoin d’une véritable réconciliation». Rappelons qu’après le putsch qui l’a renversé le 22 mars 2012, sa démission forcée et son exil au Sénégal,  ATT était dans le collimateur de la justice. Le pouvoir reprochait à l’ancien président d’avoir violé son serment, en «facilitant la pénétration et l’installation des forces étrangères sur le territoire national, en ne leur opposant aucune résistance» et «détruit l’outil de défense».

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